Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 1160, 1221 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-901952-65-7
EAN : 9782901952657
Quatrième de couverture
Tout le monde a en mémoire la célèbre compagnie des fermiers généraux, ainsi que les noms de John Law, Samuel Bernard, les frères Paris, Jean Joseph de Laborde. Qui ne connaît pas Mme de Pompadour ou Mme d'Épinay, épouses de fermiers généraux ?
Ces hommes avaient mis leurs compétences au service de l'État, sans oublier, bien sûr, de tirer de cette position un enrichissement personnel.
Il s'agissait de financiers au sens où ce mot était compris sous l'Ancien Régime : ils étaient comptables des deniers du Roi. Les uns étaient chargés des recettes royales diverses - les receveurs généraux des finances, les fermiers généraux, les administrateurs des Postes, etc. - tandis que d'autres se trouvaient à la tête des diverses trésoreries : les gardes du Trésor royal, les multiples trésoriers de la Guerre, de la Marine, de la Maison du Roi. Les financiers étaient également des prêteurs et des sortes d'investisseurs institutionnels, chargés de soutenir les manufactures royales naissantes.
Les financiers ont joué un rôle essentiel dans la marche des affaires économiques. S'attirant tantôt les faveurs du Prince, tantôt le courroux du Peuple (Lavoisier sera guillotiné, avec ses pairs, les fermiers généraux), leur personnalité n'est pas indifférente.
Ce travail comble une lacune. En regroupant ces acteurs éminents de l'activité financière, il nous permet de mieux percevoir des liens, des filiations dont l'influence n'a pas forcément disparu avec l'Ancien Régime. Napoléon Ier ne fit-il pas appel à quelques survivants de l'ancien monde de la finance pour percevoir les impôts indirects ?
Ce dictionnaire biographique et prosopographique concerne les financiers et intéressés dans les affaires du Roi, établis à Paris, pour l'ensemble du XVIIIe siècle. Il contient environ 1 300 notices biographiques, 14 700 notes en bas de pages (plus de 20 000 références dont plus de 90 % proviennent de sources de première main). Le chercheur ou le curieux y trouvera plus de 3 000 inventaires après décès référencés, ainsi que de très nombreux contrats de mariages, traités d'offices, actes de sociétés, et partages de successions.