Dictionnaire des marins francs-maçons

Dictionnaire des marins francs-maçons aux XVIII^e, XIX^e et XX^e siècles

Par définition, un dictionnaire biographique n'est jamais terminé. Depuis l'édition de 2008, des centaines de noms de marins francs-maçons, tant français qu'étrangers, ont été découverts, qui justifiaient cette nouvelle parution. A l'époque, Christiane Villain-Gandossi écrivait... « L'historien maritime ou l'historien des mentalités qui auront le souci d'observer la place que la franc-maçonnerie occupe dans cette société, sauront désormais où chercher. Sur les 75 000 publications répertoriées à ce jour sur le thème de la franc-maçonnerie, on compte à coup sûr un certain nombre de dictionnaires. Mais les auteurs [de ce nouvel ouvrage] ont fait oeuvre de pionniers dans le domaine de leur spécialité. Ils ont choisi - outre leurs autres travaux très appréciés - d'élaborer un dictionnaire maritime, tâche qui requiert l'humilité et la patience, mais ils ont eu raison ».

L'essor exceptionnel de l'Ordre maçonnique en France depuis les années 1725, et plus précisément l'année 1732 - où quelques officiers de marine irlandais ont fondé une loge, aujourd'hui célèbre, L'Anglaise, à Bordeaux -, n'avait cependant jamais suscité le besoin de recenser les marins francs-maçons. C'est aujourd'hui chose faite.

On découvre dans ces pages qu'ils furent nombreux à travers le monde, puisque près de cinq mille d'entre eux ont été retrouvés, surtout dans les marines d'Etat et celles de commerce, de la pêche à la baleine mais également - et malheureusement - dans le trafic triangulaire.