Rayon Histoire locale et régionale
Dictionnaire des morts de 1914-1918 : département du Finistère

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 336 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 21cm X 30cm
ISBN : 978-2-84766-670-0
EAN : 9782847666700

Dictionnaire des morts de 1914-1918

département du Finistère


Paru le
Broché 336 pages
édition Groupe Amitiés généalogiques Tournaisis
Tout public

Quatrième de couverture

Dictionnaire des morts de 1914-1918

Département du Finistère

Le 11 novembre 1918, alors que la guerre s'achève, le département pleure ses morts. Près de 28 000 Finistériens ont perdu la vie dans les tranchées.

Dès lors un devoir de mémoire s'impose aux survivants, qui vont célébrer le sacrifice des combattants morts pour la France en édifiant dans la plupart des communes un monument « pour qu'il n'y ait plus jamais ça ». Mais au-delà de ce devoir de mémoire, c'est l'ensemble de la société costarmoricaine qui est confronté aux profonds bouleversements économiques et politiques engendrés par le premier conflit mondial.

La Bretagne a particulièrement souffert du premier conflit mondial : 120 000 combattants, soit 22 % des mobilisés (contre 16 à 17 % sur le plan national) y ont perdu la vie.

Il en ressort que le département qui a payé le plus lourd tribut à la Première Guerre mondiale est en réalité la Lozère : 6 239 natifs du département sont tombés, soit 5,08% de la population de 1911. Suivent la Mayenne (4,48%), la Vendée (4,37%) puis les Côtes-d'Armor (4,26%).

Dès le 5 août 1914, les premiers convois de soldats quittent la Bretagne. 350.000 Bretons seront mobilisés. Réputés endurants et combatifs, les régiments bretons seront de toutes les grandes batailles, et versent un lourd tribut. En mars 1915, on trouve un grand nombre de Bretons, notamment de marins, dans l'expédition des Dardanelles, décidée par un président du conseil lui-même originaire de la péninsule : Aristide Briand. Les alliés français et britanniques veulent mettre les Turcs à genoux. C'est un désastre militaire, avec particulièrement, la perte du cuirassé le Bouvet sur lequel servent de nombreux Bretons. Ils combattent également dans les fusiliers marins qui s'illustrent à Diksmuide, en Flandre. Leur sacrifice, en 1915, permet aux alliés de stopper les Allemands sur les bords de la Manche. L'académicien Charles Le Goffic, d'origine trégorroise, en tirera un roman poignant. Le front ne bougera guère ensuite. Ce sont enfin, toujours en 1915, des régiments des Côtes-du-Nord qui font, les premiers, l'atroce expérience des gaz de combat. Des milliers y laissent la vie.

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Du même auteur : Gérard Jeance