Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 495 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-37098-116-5
EAN : 9782370981165
Quatrième de couverture
La prostate et le prostate. En grec ancien, le « prostatis » est celui qui se tient devant. Il désigne d'abord le combattant de la première ligne ; ensuite le chef d'un parti dans les Etats démocratiques ; enfin l'homme sous la protection duquel tout étranger qui désire s'installer à Athènes doit se placer. Cela a donné un prostate en français, avec surtout le dernier sens, le sens « diplomatique » de protecteur des étrangers. On trouve ce mot dans des ouvrages sur l'Antiquité grecque. Plus tard, au XVIe siècle, des savants ont appelé prostate une glande de l'appareil génital masculin, réputée protectrice mais jusque-là innommée, et, pour éviter la confusion, ils ont féminisé le mot Depuis, les deux prostates, le protecteur et la protectrice, coexistent dans les dictionnaires. Si la prostate du prostate refuse de fonctionner, il peut toujours remplir sa mission diplomatique, mais pour la fonction corporelle, c'est miction impossible. Glande de l'appareil génital masculin qui sécrète une partie du liquide séminal et qui chez l'homme est située sur la ligne médiane et à la partie inférieure du col vésical. La prostaglandine est une substance naturelle, présente dans la plupart des tissus humains et animaux, obtenue également par synthèse, douée d'activités biologiques multiples, comme le déclenchement d'un signal de douleur transmis au cerveau. Il existe une vingtaine de prostaglandines différentes. Les prostaglandines existent en faibles quantités dans la plupart des tissus animaux (prostate, poumons, cerveau, muscles, etc.). Emprunt savant au grec ancien , πρoστάτης, « prostatês » (qui se tient devant), composé de , πρó « pro » (devant) et στατóς, « statos » (stable).