Rayon Transport terrestre
Dictionnaire illustré des 600 marques motocyclistes de Paris et de la Seine. Vol. 1. AB à Kreutzberger

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 171 pages
Poids : 801 g
Dimensions : 25cm X 25cm
ISBN : 978-2-35250-256-2
EAN : 9782352502562

AB à Kreutzberger


Quatrième de couverture

C'est à Paris, en 1871, qu'est construite la toute première moto de l'histoire, la moto à vapeur de Louis-Guillaume Perreaux. Dès lors, l'immense département de la Seine, qui incorpore alors les départements à l'origine du « Grand Paris », est le berceau de l'industrie motocycliste française, sinon mondiale. Les premiers grands constructeurs, tel de Dion & Bouton puis Alcyon et Griffon, s'y installent, aussitôt suivis de maintes autres entreprises de taille bien plus modeste. Vers 1905, ils sont presque 200 à construire ou à avoir construit des motos ou des moteurs pour motos dans le département de la Seine !

Le début des années 20 voit une recrudescence de la production motocycliste, très orientée vers les petites cylindrées, à quelques notables exceptions près, comme Gnome & Rhône, Janoir, Louis-Clément ou Lutèce. Les mêmes années 20 voient aussi se multiplier les constructeurs de side-cars et de composants majeurs, tels que moteurs et boîtes à vitesses : 130 marques, souvent éphémères, naissent en une décennie. Mais deux seulement sont ou seront de dimension nationale : Dollar et Motobécane/Motoconfort.

A partir de 1929, la crise économique venue d'outre-Atlantique puis les bruits de bottes en provenance d'outre-Rhin provoquent la disparition de très nombreuses entreprises ; les motoristes sont les plus sévèrement touchés et il n'en reste pratiquement plus un seul dans la Seine en 1939. Avec eux disparaissent évidemment tous les assembleurs qui ne recouraient pas à des motoristes étrangers, tels MAG ou Sachs.

Dès 1944 et jusqu'au milieu des années 50, l'immense succès des cyclomoteurs d'abord, puis des scooters, provoque à nouveau l'éclosion de centaines de marques : parfois de véritables constructeurs mais le plus souvent des assembleurs, se fournissant chez les innombrables motoristes et accessoiristes apparus en peu d'années. L'automobile populaire, 2 CV Citroën et 4 CV Renault, puis la guerre d'Algérie font tout disparaître en à peine 5 ans.

C'est ainsi qu'en 1960, hors Motobécane et Ratier, la construction motocycliste a totalement disparu du département de la Seine. Elle n'y réapparaîtra plus que très épisodiquement, avec une poignée de talentueux artisans orientés vers la moto de compétition, tels les Droulhiole ou Offenstadt.

A date de parution, ce sont plus de 600 marques motocyclistes qui ont été répertoriées dans le département historique de la Seine entre 1871 et 1988 : le tome 1 de ce dictionnaire les évoque de A à K.

Avis des lecteurs

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