Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 201 pages
Poids : 379 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782268059969
Dictionnaire mythologique et historique du cheval
Quatrième de couverture
Le cheval n'est décidément pas un animal ordinaire.
De Pégase à Bucéphale, des centaures aux hippogriffes, des amazones aux valkyries, d'Épona (la déesse cavalière) au roi Marc (affligé d'oreilles de cheval), il est à la fois le sujet et l'objet d'innombrables légendes, croyances et superstitions - qui se transforment et se prolongent parfois en véritables cultes.
Non contents d'en faire une monture, les hommes en ont fait le véhicule de leur imaginaire.
Symbole tantôt de virilité, tantôt de féminité ; alternativement incarnation des forces vitales et messager de la mort ; allégorie de la force, de la vitesse, de la liberté, de la fécondité, de l'amour, le cheval est certainement l'animal le plus «connoté» de la création.
La matière est si riche, si variée, si proliférante, mais en même temps si dispersée et si mouvante, que nul n'avait jamais tenté d'établir un inventaire des mythes et des rituels auxquels le cheval est lié, des archétypes auxquels il est associé.
Marc-André Wagner s'y est essayé - en se limitant, pour commencer, à l'univers eurasiatique (c'est-à-dire le nôtre). Les quelque cent cinquante articles de ce dictionnaire unique en son genre constituent un répertoire systématique des mythes et rites grecs, romains, celtiques, germaniques, scandinaves et slaves, mais aussi indiens, iraniens, turcs et mongols. Encyclopédie fabuleuse, ce livre a pour ambition de fournir les clés de l'ultra-histoire et des récits qui ont forgé les images équestres gravées dans notre mémoire et notre inconscient.
Historien et cavalier, Marc-André Wagner (1960) s'intéresse depuis de nombreuses années aux «cultes du cheval» dans l'Europe ancienne. Auteur de diverses études sur ces questions, il a publié en 2005 Le cheval dans les croyances germaniques. Paganisme, christianisme et traditions (Honoré Champion), adapté d'une thèse soutenue à la Sorbonne en 2003.