Dieu change en ville : religion, espace, immigration

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 220 pages
Poids : 270 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-13347-1
EAN : 9782296133471

Dieu change en ville

religion, espace, immigration

chez L'Harmattan

Collection(s) : Religions en questions

Paru le | Broché 220 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Dieu change en ville

Religion, espace, immigration

La ville serait-elle le « tombeau de la religion » ? Certaines traditions du XIXe siècle que l'on pourrait qualifier « d'urbaphobes », puis les théories de la sécularisation au XXe siècle, ont plusieurs fois occulté l'idée d'une visibilité religieuse persistante dans l'espace urbain moderne. Et pourtant ! Les dieux restent aujourd'hui des citadins. Mais cette présence religieuse a changé. Croiser les problématiques de l'immigration et du rapport à l'espace constitue un excellent observatoire pour étudier ces mutations. L'accélération du processus de globalisation, marqué depuis trente-cinq ans par un développement des flux migratoires, a en effet remodelé les équilibres socio-religieux des villes françaises sur au moins trois plans : pluralisation accentuée (interne et externe, avec l'essor de l'islam, des religions d'extrême-Orient), nouvelle dialectique invisibilité/visibilité dans l'espace urbain (processions, évangélisation de rue, affichage sauvage...) et culture de réseau (local, trans-national, appuyé sur les nouveaux médias numériques, sur les écoles, les commerces...).

Ces trois axes de transformation ont entraîné des conséquences directes sur la gestion de l'espace urbain : l'arrivée de nouveaux acteurs religieux issus de l'immigration a en effet induit une compétition accrue pour l'espace. Elle a aussi nourri des logiques de marquage territorial communautaire (à double sens : tantôt provoquées par les réactions des acteurs déjà présents, tantôt suscitées par les nouveaux acteurs). Elle a enfin renouvelé la cartographie des implantations culturelles et des pratiquants en « redistribuant les cartes », appelant à un nouvel état des lieux. Se pose alors la question de modèles hérités, de leur persistance ou de leur refonte.