Dieu est mort, vive Dieu : une nouvelle idée du sacré pour le IIIe millénaire : l'anathéisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 361 pages
Poids : 479 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84111-507-5
EAN : 9782841115075

Dieu est mort, vive Dieu

une nouvelle idée du sacré pour le IIIe millénaire
l'anathéisme

de

chez NIL

Paru le | Broché 361 pages

Public motivé

21.50 Indisponible

traduit de l'anglais (Irlande) par Sylvie Taussig | préface de Frédéric Lenoir


Quatrième de couverture

«Que voulons-nous dire quand nous parlons au nom de Dieu ? S'agit-il d'un Dieu tout-puissant qui résoudra tous nos problèmes, viendra nous sauver et nous réprimander, nous condamner et nous contrôler ? Ou quelque chose de très différent ? Quand nous prions au "Nom du Père", est-ce une régression, voire un retour aux premiers rites de dépendance et de projection infantiles ? Ou bien y a-t-il autre chose ? Quelque chose au-delà de la superstition et du fétichisme puérils ? Quelque chose qui fait signe vers une divinité qui pourrait bien être en chair et en os, ici et maintenant ?»

Ainsi s'interroge au cours d'une exploration philosophique très personnelle l'Irlandais Richard Kearney. Avec autant de force que bien des écrivains athées, il dénonce les atrocités que la religion a fait commettre au nom d'un théisme dogmatique. Mais il raconte aussi comment il est revenu à la question de Dieu, en particulier lors d'études en France, «société radicalement sécularisée». Et à interroger toutes les religions sur cette vertu qu'est l'hospitalité. Autrement dit accueil à l'autre, à l'étranger, quel qu'il soit.

Qu'appelle alors Richard Kearney de ses voeux ? La création d'un «espace anathéiste où la décision libre de croire ou de ne pas croire serait non seulement tolérée, mais chérie». Ce terme nouveau d'anathéisme («Dieu après Dieu», en grec), il l'a forgé pour en finir avec l'Être Tout-Puissant auquel il n'est plus possible de croire depuis la Shoah. Et souligner qu'un tout autre Dieu peut advenir, souffrant voire impuissant, dont «la faiblesse s'entend comme un appel à la force ravivée de l'humanité».

Biographie

Richard Kearney est professeur de philosophie (chaire Charles H. Seelig) au Boston College (États-Unis) ainsi qu'à l'université de Dublin.

Du même auteur : Richard Kearney