Discours sur les femmes qui en font un peu trop

En quarante ans, les femmes ont fait tomber les plus solides bastilles détenues par les hommes. Elles ont transformé la famille et l'école en un vaste gynécée. Mieux, elles ont miné les tranquilles certitudes des hommes, incapables de résister à cette subtile conquête du pouvoir. Ainsi s'instaure un nouveau conformisme "antimec", fondé sur la célébration narcissique de l'individualisme féminin.

Yves Roucaute en démonte les mécanismes : Elisabeth Badinter, Evelyne Sullerot ou Susan Faludi sont renvoyées à leurs chères études, preuves à l'appui. Les battantes et les post-féministes sont sorties du ring et les clichés de l'exploitation domestique, de l'instinct maternel ou de la douceur féminine mis en pièces.

A l'heure où il est devenu "politiquement incorrect" de ne pas se prosterner devant la féminité militante, ce livre se veut une mise en garde ironique et véhémente contre les égoïsmes de la société contemporaine qui conduisent à la solitude et aux déchirements.