Paru le 22/09/2003 | Broché 70 pages
Tout public
sous la direction de Jean-Louis Giard
Pour la première fois, un juge, deux journalistes : envoyés spéciaux de la première heure et deux témoins capitaux s'expriment sur l'Affaire Dominici.
Dans le but d'aider le public à mieux comprendre l'affaire criminelle la plus médiatisée du siècle et lui éviter de tomber dans le piège - régulier - des nouvelles théories, ils dévoilent ici les éléments majeurs qui, il y a 47 ans, ont amené le jury à juger cette affaire et à la juger bien
Quand elle n'est pas baillonnée, l'intime conviction des auteurs est contagieuse et les tenants des plus séduisantes élucubrations romanesques, en refusant d'être confrontés aux preuves indéniables qui émaillent cet ouvrage, ne font que la conforter.
Une fois sa lecture achevée, le lecteur comprend pourquoi, malgré des demandes réitérées, le dossier Dominici ne peut pas être réouvert par la justice française.
Pierre Carrias est né à Nîmes, le 15 mars 1925. Sa famille paternelle était d'origine auvergnate, mais ses racines maternelle plongent en Haute-Provence, à Forcalquier. Au hasard des garnisons de son père, officier, il a fait ses études à Paris, Toul, Lyon, aix-en-Provence et à nouveau Paris. Après un stage chez un avocat à la cour de cassation, il est entré dans la magistrature en 1951, comme juge suppléant au tribunal de Toulon. en 1955, il a été nommé juge d'instruction à Digne où il a eu à connaître le crime de Lurs, pour une nouvelle instruction après celle du juge Roger Périès.
Il a ensuite occupé en 1969 les fonctions de vice-président du tribunal de Digne, puis en 1981 celles de premier vice-président du tribunal de Marseille.
Yves Thélène est issu d'une vieille famille basalpine, Yves Thélène est né le 17 avril 1922 à Saint-Étienne-les-Orgues (04).
Études au lycée Gassendi, puis à Grenoble pendant l'Occupation. Réfractaire au S.T.O. Carrière administrative à l'O.N.F. Correspondant de presse depuis 1959, il a eu maintes fois l'occasion de «couvrir» des affaires criminelles, notamment les crime de Lardiers, Saint-Auban, Dabisse etc. Il a suivi l'affaire Dominici «de bout en bout».
Jean Teyssier fait ses classes à Provence Sportive, puis au Petit Provençal sous l'Occupation, puis La Marseillaise, correspondant de la Nouvelle République de Bordeaux, du Dauphiné Libéré et de Détective, quotidiens auxquels il donnera de nombreux clichés de l'Affaire.
Roger Pacaut était grand reporter au magazine Détective.
