Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 181 pages
Poids : 470 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-9581926-4-8
EAN : 9782958192648
Dramma giocoso au Dîner de Paris ou Verdi et Wagner, une amitié indéfectible
comédie en deux actes et un prélude tirée du roman-bouffe Le Dîner de Paris
théâtre
Quatrième de couverture
Premier acte précédé d'un prélude : le 28 juin 1971, Golo, le fils de Thomas Mann, rend visite à Natalie Clifford Barney, la belle Amazone, dans son salon (75006 Paris), lequel fut, pendant 60 ans, l'un des chaudrons culturels de la vie parisienne. Celle qui eut Colette et Renée Vivien pour conjointes, y accueillit le Gotha, gay ou non, de tous les arts. Ici, elle explique à Golo Mann que cette journée marque le 1er anniversaire du Christopher Street Libération Day, et qu'elle continue de défendre les droits des « constants » en mémoire d'Oscar Wilde, qu'elle fréquenta ; Natalie réserve ensuite une surprise au sujet de l'amitié liant Verdi et Wagner.
En guise de preuve, elle projette à Mann deux courts-métrages datant respectivement de 1910 et de 1889, et montrant des personnalités en vue ; il s'agit, entre autres, de la veuve de Wagner et de leur fils Siegfried, mais aussi d'Arrigo Boïto, de Franz Werfel et de son épouse Alma Mahler. On y évoque une rencontre entre Verdi et Wagner en 1858. Bien sûr, les projections cinématographiques sont jouées par des comédiens en chair et en os.
Second acte : le 17 janvier 1858, à l'estaminet lyrique Le Dîner de Paris (aujourd'hui Salon des Miroirs), on assiste à un déjeuner fort gai que partagent les deux compositeurs en question, repas entrecoupé de brèves conversations avec des comédiens, des peintres ou des musiciens célèbres, mais aussi d'interludes musicaux et de scènes cocasses. Il n'y est pas parlé que d'opéra, compte tenu de la vie privée des deux hommes ; on y découvre ainsi les épicuriens Giuseppe le Prussien (!) et Richard le méditerranéen (!), ce Saxon enclin aux farces et aux calembours, ceux-ci étant du reste de mise sur les menus des estaminets... Et tout finit, comme chez Beaumarchais, par des chansons...
Hormis ladite rencontre et l'amitié liant les deux principaux protagonistes, tout est parfaitement avéré, et la pièce ne comporte aucun anachronisme ; l'auteur s'y est appuyé sur des lettres émanant de personnes les ayant approchés, ainsi que sur les ouvrages de Roselyne Bachelot, pour Verdi, et de Judith Gautier, pour Wagner.