Du désaveu à l'errance : un préalable à la perversion et à d'autres phénomènes

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 224 pages
Poids : 295 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782911438141

Du désaveu à l'errance

un préalable à la perversion et à d'autres phénomènes

de

chez Diabase

Collection(s) : Entendre l'archaïque

Paru le | Broché 224 pages

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Quatrième de couverture

Dans ce troisième ouvrage, Suzanne Ginestet-Delbreil approfondit ses recherches sur les pathologies qui ne relèvent ni de la problématique des névroses ni de celle des psychoses. Interroger leur rapport au langage, défini par la référence à Saussure, lui permet d'analyser ainsi leurs "manières de parler".

Ces fondements théoriques la conduisent à repérer ces analysants comme «non-dupes du signifiant» et à mettre au jour le fil rouge de leur structuration : une organisation psychique régie par un désaveu de la filiation paternelle qui les laisse dans l'errance.

La perversion, souvent proche, peut alors être appréhendée comme "sinthome" dont la fonction consiste à bloquer l'errance et permettre, du même geste, l'émergence du sujet.

L'écriture, par ailleurs, peut aussi jouer un rôle semblable même si la sublimation, elle, ne met pas à coup sûr le sujet à l'abri du destin d'être happé dans le champ de l'Autre, comme le montre l'étude, sur ce point, de la vie et de l'oeuvre de Sartre, Duras ou Jung.

Des exemples précis et détaillés, fournis par l'expérience clinique, viennent en outre illustrer et confirmer l'élaboration théorique novatrice et, pour ainsi dire, lui donner chair.

Biographie

Suzanne Ginestet-Delbreil est psychanalyste, membre de la Société de Psychanalyse Freudienne.

Psychanalyste, d'abord membre de l'École Freudienne de Paris fondée en 1964 par Jacques Lacan jusqu'à sa dissolution en 1980, puis aujourd'hui, de la Société de Psychanalyse freudienne, Suzanne Ginestet-Delbreil mène une recherche rigoureusement freudienne, constamment commandée explicitement ou implicitement par la question : qu'est-ce qu'un père ? En témoigne sa première intervention publique, en 1971, au congrès d'Aix en Provence, comme celle de 1976, au congrès de Strasbourg où elle aborda la question de l'éclipse du sujet dans l'Acting-out : entre forclusion et dénégation. Elle poursuivit l'élaboration de sa réflexion sur ce thème lors de colloques et par des contributions publiées dans les Lettres de l'Ecole et la revue Ornicar ?, puis dans L'ordinaire du psychanalyste et Confrontations. En 1980, avec Marianne Monnet puis Michel Tort, elle anima Entre-Temps, bulletin de liaison des analystes membres de l'EFP et opposés à sa dissolution.

En 1987, un premier livre L'appel de transfert et la nomination fut consacré à une étude approfondie des psychonévroses narcissiques. Dix ans plus tard, en 1997, La terreur de penser étudia les effets transgénérationnels du trauma, notamment pour ce qu'il en est du rapport au langage.

Dans ce nouvel ouvrage, se renouent ses interrogations antérieures : l'attention au "parler" des analysants, la réponse des questionnements sur l'identification primordiale et sur la problématique mystique et le possible effondrement subjectif qui font travailler cette identification dans les marges de la névrose et de la psychose. Où se retrouve l'efficace de la présence ou les effets de carence de la fonction paternelle.

Du même auteur : Suzanne Ginestet-Delbreil