Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 357 pages
Poids : 570 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 979-10-231-0521-6
EAN : 9791023105216
Du lycée au musée
théorie poétique et critique littéraire à l'époque hellénistique
Quatrième de couverture
La Sorbonne éditeur-imprimeur depuis 1470
En 1470, Jean Heynlin, prieur de la Sorbonne, installe, dans le cadre universitaire, la première imprimerie française. L'atelier, animé par les prototypographes Ulrich Gering, de Constance, et Michel Friburger, de Colmar, imprime en Sorbonne les ouvrages destinés à la communauté universitaire : classiques latins et ouvrages d'érudition pour les étudiants et leurs maîtres. Ce fut l'origine de l'édition en France.
Notre connaissance de la littérature grecque dépend en grande part d'un moment-clé de l'histoire des textes : celui de leur réception et de leur traitement aux mains des érudits de la prestigieuse bibliothèque d'Alexandrie, à l'époque hellénistique (323-331 av. J.-C.). Forts de leur culture littéraire incomparable et d'un accès inédit aux oeuvres innombrables recelées par la bibliothèque, ces personnages ont eu un impact considérable sur l'état de nos textes. Mais quelle idée se faisaient-ils au juste des poètes et de leur production ? Comment, à leurs yeux, fallait-il lire les oeuvres, que fallait-il en attendre, en corriger, en admirer ?
Aucune lecture n'est dépourvue de présupposés et dans le cas des Alexandrins, ils s'expriment concrètement par des interventions éditoriales et des commentaires critiques. Seule une étude contextuellement fondée de ces commentaires peut permettre d'identifier les critères esthétiques implicites qui les ont suscités. C'est la tâche que se donne cet ouvrage, qui retrace les origines philosophiques de la critique littéraire hellénistique dans les travaux, souvent fragmentaires, de l'école d'Aristote, comblant par le fait même le fossé entre philosophie et philologie, une distinction qui se révèle anachronique en ce qui concerne l'époque hellénistique.