Paru le 15/06/2005 | Broché 230 pages
Quand les trois cents tonnes de nitrate d'ammonium explosent chez Nitroprod, Constantin Mavros, l'adjoint à la sécurité, n'en a rien à cirer. La ville dévastée, les morts, les blessés, les gens à la rue, le chômage, ce n'est pas son problème. Au contraire, il se dit que c'est l'occasion de sa vie. La chimie folle, il connaît ! Hormis quelques naïfs, personne ne croit à la thèse de l'attentat et Mavros n'en est pas un. Il va bluffer et se refaire. Adieu les emmerdes, finies les remontrances des petits chefs, terminées les jérémiades de Lili, bye-bye les dettes de jeu ! Il suffit de mettre la main sur les documents et de les négocier !
Manque de pot, il n'est pas seul sur le coup...
Mavros a beau relancer gros, il n'impressionne personne. Tout le monde suit. Un vrai cauchemar. Une semaine après l'explosion, alors que la ville scande : Plus jamais ça ! Mavros aimerait reprendre le slogan à son compte... Trop tard !
Du Nitrate dans le cassoulet est suivi D'engrais ou de force (dossier sur le nitrate d'ammonium).
Après avoir obtenu le doctorat-ès-Sciences, Jacques Bullot entre au CNRS dans un laboratoire de la faculté d'Orsay et y entame des recherches sur les effets des rayonnements ionisants sur différents matériaux. Ces années sont marquées par son engagement politique contre la guerre d'Algérie et, pendant un stage de recherches aux USA, contre la guerre du Viet-Nam.
Devenu Directeur de Recherches en 1975, il développe, à Orsay, les recherches sur l'interaction rayonnement-matière initiées aux USA et poursuit ses activités militantes dans le contexte des «années de poudre»".
L'explosion, en septembre 2001, de l'usine AZF de Toulouse fournit l'argument de Du Nitrate dans le Cassoulet. Parallèlement, il collabore au journal parisien La Page, journal indépendant et effronté, qui rayonne sur le quatorzième depuis seize ans.
