Du premier cri au dernier râle

Un coup d'oeil au sommaire de ce petit livre devrait dissiper tout malentendu.

N'obéissant à aucune autorité, ni extériorité, il ne répond à rien de ce qu'on peut raisonnablement attendre d'un livre, même et surtout si celui-ci s'est donné pour cible un domaine aussi fréquenté que le cinéma. Car une cible n'est pas un corpus. À plus forte raison une cible mouvante, qu'un rayon de lumière peut, à chaque instant, faire voler en éclats.

Ce sont quelques-uns de ces éclats qui sont ici rassemblés.

Depuis près de quarante ans, André S. Labarthe n'a cessé de s'interroger sur le rapport que le cinéma entretient avec lui-même. Par l'écrit, comme ici, ou dans la production, avec Janine Bazin, des séries Cinéastes de notre temps et Cinéma, de notre temps qui vont, non sans interruptions, de 1964 à aujourd'hui (Buñuel, Lynch, Scorsese, Kaurismaki, Cronenberg, Oliveira, Kiarostami, Ferrara et bien d'autres).

A.S.L. s'affronte aussi à la littérature, la danse, le théâtre, la peinture ... mais c'est une autre histoire.