Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 247 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-503-59481-1
EAN : 9782503594811
Du sens visible au sens caché de l'écriture
arpenteurs du temps
essai sur l'histoire religieuse de la Judée à la période hellénistique
Quatrième de couverture
La rédaction finale de la Torah est communément datée de la période perse (entre 400 et 350 avant notre ère). C'est à partir de cette époque que « la Bible » aurait occupé une place centrale dans la religion judéenne. L'artisan de cette réforme aurait été un grand prêtre venu de Babylone, Esdras. Il aurait bénéficié du soutien officiel d'un roi perse. Cette version des faits s'est imposée depuis que les juifs et les chrétiens ont reconnu le statut de « texte sacré » au livre d'Esdras. Aujourd'hui encore la plupart des spécialistes retiennent ce scénario, au moins dans ce qu'il a d'essentiel : « la Torah serait devenue la clé de voûte de la religion judéenne à la période perse ». Il existe pourtant une autre version dont le scénario est identique, mais dans laquelle les noms et les dates sont autres. La réforme aurait eu lieu, non pas à la période perse, mais deux siècles plus tard à la période hellénistique. La Torah aurait bien été promulguée par un grand prêtre, mais son nom serait Siméon fils d'Onias. Il serait bien venu de l'étranger, mais d'Égypte. Il aurait bénéficié du soutien d'un roi étranger, mais d'un roi grec d'Alexandrie. Le texte fondateur des religions juive et chrétienne a-t-il été « écrit » par Esdras pour une communauté judéenne encore imprégnée de sa culture traditionnelle ou par Siméon pour une élite sacerdotale largement ouverte à la culture hellénistique ? Son auteur est-il un personnage de légende dont on ignore tout, ou un acteur connu de l'histoire politique, sociale et culturelle de la Judée de 200 avant notre ère ?