Rayon Récits de vie
Duy Tan, empereur d'Annam (1900-1945), exilé à l'île de la Réunion ou Le destin tragique du prince Vinh San

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 391 pages
Poids : 682 g
Dimensions : 18cm X 24cm
EAN : 9782747505802

Duy Tan, empereur d'Annam (1900-1945), exilé à l'île de la Réunion ou Le destin tragique du prince Vinh San


Paru le
Broché 391 pages

Quatrième de couverture

Le Prince Vinh San naît le 3 août 1900 à Hué, au Viêt Nam, descendant direct du prestigieux empereur Gia Long, fondateur de la dynastie des Nguyen Phuoc. Il n'a que sept ans lorsque son père, l'empereur Than Thai, contraint par les autorités coloniales françaises, abdiquera sa faveur.

Intronisé le 5 septembre 1907 sous le nom de Duy Tan, il sera le chef incontesté et aimé de son peuple. Son règne, 1907 - 1916, sera marqué par différents événements tous relatifs à l'émancipation de son pays l'Annam, notamment la révolte de 1916 contre le Protectorat Français. Ayant pris la tête de cette rébellion alors qu'il n'a que 16 ans, le jeune empereur sera arrêté et déporté à l'île de la Réunion.

Commencera alors pour Vinh San une nouvelle vie, celle d'un homme qui au fil du temps s'intègrera et s'investira totalement comme citoyen sur sa terre d'accueil.

L'âme du résistant ne sera cependant pas affectée par 24 années d'exil, et, lorsqu'il entendra l'appel du 18 juin 1940, il ralliera aussitôt le camp de ce général qu'il ne connait pas mais qui représente à ses yeux ce qu'il a été à 16 ans, celui qui n'acceptait pas l'occupation étrangère de son pays.

Résistant de la première heure dans cette petite île de l'Océan Indien, il sera promu chef de bataillon par le Général De Gaulle en 1945. Il disparaît tragiquement dans un accident d'avion le 26 décembre 1945.

Cet excellent ouvrage biographique réalisé par Nguyen Phuoc Bao Vang (Claude Vinh San) éclaire tout un pan méconnu de notre histoire, et l'auteur y apporte toute la sensibilité de sa piété filiale.

Quel lecteur ne serait subjugué par le destin extraordinaire de ce jeune enfant, de ce Fils du Ciel investi des plus hautes fonctions spirituelles qui, parvenu à l'âge adulte, touche le fond de l'abandon politique et social, mais renaît de ses cendres tel un phénix ?

N'appartenait-il pas à l'île de la Réunion, au nom prédestiné, d'accueillir en son sein ce symbole puissant tissant des liens indéfectibles entre Orient et Occident, et d'adhérer à son projet humaniste plus que jamais d'actualité ?

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