Rayon Histoire de la peinture selon les styles et les périodes
Ecrits

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 543 pages
Poids : 1555 g
Dimensions : 21cm X 25cm
ISBN : 978-2-86589-061-3
EAN : 9782865890613

Ecrits


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Paru le
Broché 543 pages
traduit de l'américain par Jean-Louis Houdebine
préface John Philip O'Neill, introduction Richard Shiff
Public motivé

Quatrième de couverture

« J'ai aidé la peinture à s'élever au rang d'une vision nouvelle et grandiose... »
Barnett Newman

La stature de Barnett Newman n'a cessé de grandir depuis sa mort à New York en 1970. Il est l'homme qui a forclos l'expressionnisme abstrait et ouvert la voie aux nouvelles générations (minimalisme, color painting) - l'égal mais aussi l'opposé de son ami Jackson Pollock.

Anarchiste, métaphysicien, agnostique, philosophe, polémiste, Newman revendique pour la peinture des ambitions sans limites : l'oeuvre doit s'affirmer « devant la terreur de l'inconnaissable », elle défie « le chaos noir et dur qu'est la mort ».

Par ses textes comme par ses tableaux, l'artiste explore l'interstice entre culture et culte, entre le tangible et l'intangible, entre la concrétude de l'oeuvre et le tremblé de la transcendance, entre la finitude de l'homme et l'infini de l'art.

Beaucoup de ses essais ont fait date : « L'image plasmique », « Le premier homme était un artiste », « La question du sujet », « Le surréalisme et la guerre », « Pour une critique passionnée »... Et ses pamphlets sont célèbres : Newman ferraillait avec ses adversaires - Panofsky, Motherwell, Rothko... jusqu'à leur reddition.

Textes anachroniques, en un sens, à l'âge de l'industrie culturelle. Utopiques, démesurés - comme si se jouait là, dans l'art, un choix de civilisation.

Newman voulait arracher la peinture au formalisme. Son oeuvre - il y insiste - est née de la révélation du désastre après la guerre : Auschwitz, Hiroshima. « Les gens peignaient un monde beau et, à cette époque, nous avons compris que le monde n'était pas beau ». Contre la barbarie, il a cherché à produire des images de haute densité, des totems, des « concrétions d'émotion ». Dans le silence du face à face avec l'oeuvre, le regardant doit acquérir un sentiment héroïque de sa condition d'homme.

Mais l'ambition était aussi au coeur du travail quotidien de Newman : « ... quand vous êtes dans votre atelier, vous êtes en train de faire la plus belle oeuvre qui ait jamais été peinte. Pas la plus belle oeuvre que vous puissiez faire : la plus belle qui ait été peinte ! ».

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