Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 223 pages
Poids : 285 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-916571-45-4
EAN : 9782916571454
Egocratie et démocratie
la nécessité de nouvelles technologies politiques
Quatrième de couverture
Égocratie et Démocratie
Aujourd'hui, l'actualité démontre que la réputation des hommes politiques est fréquemment mise à mal par les nouveaux médias (blogs, réseaux sociaux, vidéos amateurs, etc.). Avec internet et les technologies participatives, le citoyen contemporain a hérité d'un nouveau pouvoir à l'envergure encore insoupçonnée.
De scène de théâtre, la démocratie représentative s'est transformée en arène de cirque, où les coulisses sont visibles et les spectateurs bruyants et omniscients. Le manque de réflexion sur l'apport politique d'internet et le dévoiement actuel des outils de participation en ligne appellent une réponse urgente, car c'est le crédit de la fonction de représentant du peuple qui en dépend. Ce problème inédit exige des solutions nouvelles : « citoyens » et « représentants » ont besoin de Nouvelles Technologies Politiques pour échanger et exercer leurs pouvoirs.
C'est un nouvel espace civique qui est à conquérir, aussi stimulant que lorsque la démocratie a connu ses premières heures. La réconciliation entre la démocratie - le pouvoir du peuple - et l'égocratie - le pouvoir de chaque individu - est à ce prix !
Ce livre constitue le trait d'union entre les sciences politiques et les nouvelles technologies. Dans un style clair et accessible, l'auteur analyse avec rigueur l'impact d'internet sur la démocratie et l'art de gouverner. Il conceptualise des phénomènes sociaux inédits, pose les fondations d'un nouveau champ d'études politiques, et propose un plan d'action qui regroupe les six Nouvelles Technologies Politiques dont nous avons besoin.
«[...] En décrivant les interactions qui existeront entre les technologies et le débat politique, c'est aussi le portrait d'une société numérique en formation qu'Alban Martin esquisse. Une lecture utile pour tous ceux qui souhaitent que les mécanismes de décision ne puissent échapper aux citoyens. »
Bernard Benhamou, Délégué aux usages de l'internet, ministère de la Recherche et secrétariat d'État à l'Économie numérique.