Paru le 28/02/2005 | Broché 293 pages
Public motivé
«J'ai voulu renverser le gouvernement, proclamer la République pour mieux repousser l'invasion, pour refaire le mouvement de 1793, le seul moyen qui ait réussi à chasser l'ennemi... Je ne conspire pas contre la France. Je proteste également contre l'accusation d'avoir voulu commettre un meurtre individuel... Les traitres et les assassins ne sont pas parmi les Républicains... Si c'est une tête que vous voulez, prenez la mienne mais ne la déshonorez pas. »
Émile Eudes, 1870, procès de l'Affaire de la Villette.
Né en 1937 à Maisoncelles-la-Jourdan, près de Vire dans le Calvados, Jean-Louis Ménard a entrepris, parallèlement au métier d'instituteur qu'il a exercé dans la Manche, des études d'histoire qui l'ont mené à l'agrégation. Il a été d'abord professeur à Valognes puis à Cherbourg avant de terminer sa carrière en Île de France. Sensible aux problêmes sociaux, il a partagé son enseignement entre le lycée Sainte-Geneviève des Bois et le lycée pénitentiaire de Fleury-Mérogis. Aujourd'hui à la retraite, il entretient son intérêt pour l'histoire en étudiant la vie et les idées de certaines personnalités ; après le conventionnel Lecarpentier, c'est maintenant le blanquiste Émile Eudes qu'il nous présente.