Rayon Economie et administration du travail
En découdre : comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 450 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-7071-8241-8
EAN : 9782707182418

En découdre

comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société


Paru le
Broché 282 pages

Quatrième de couverture

Alors que depuis la fin des années 1990, le monde ouvrier revient sur le devant de la scène avec des luttes de plus en plus dures (occupations, séquestrations, grèves de la faim, menaces de faire «sauter l'usine», etc.), le rôle joué par les femmes a été passé sous silence. À la différence des hommes, elles ont souvent effectué leur carrière entière dans la même usine et subissent de plein fouet l'épreuve des restructurations ou de la liquidation pure et simple.

Qui sont ces femmes décidées à «en découdre» ? Ayant commencé à travailler après 1968, elles n'ont plus grand-chose de commun avec leurs mères : elles ne sont ni fatalistes ni résignées. Grâce à leurs combats, de nouvelles lois ont révolutionné le travail et, plus largement, la société. Elles ont obtenu d'être reconnues comme des salariées à part entière, et non pas comme des subalternes devant se contenter d'un salaire d'appoint. Elles ont mis en cause le pouvoir des petits chefs disposant d'un quasi-droit de cuissage. Elles ont donné sa dignité au travail en usine jusqu'alors considéré comme dégradant pour une femme. Elles ont changé le fonctionnement syndical en refusant de tout déléguer aux hommes. Les syndicats ont été obligés de prendre en charge des questions comme la contraception, l'avortement ou le partage des tâches familiales.

Fanny Gallot s'est appuyée, entre autres, sur les témoignages précis des femmes engagées dans cette lente et profonde révolution. Elle raconte leurs histoires surprenantes et émouvantes, comme celles des ouvrières de Chantelle et Moulinex dont les luttes ont marqué l'actualité.

Biographie

Fanny Gallot est maîtresse de conférences à l'université Paris-Est-Créteil. Elle est membre du Centre de recherche en histoire européenne comparée. Sa thèse, soutenue en décembre 2012 sous la direction de Michelle Zancarini-Fournel, a obtenu le prix 2013 de l'Institut du genre du CNRS.

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