Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 192 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782913328266
Quatrième de couverture
Pendant une bonne quarantaine d'années, de 1957 à 1999, Maurice Deleforge a enseigné le français à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. De ce fait, quelques-uns de ses étudiants ont eu pour nom Bernard Benyamin, Odile Benyahia-Kouider, Dominique Derda, Thierry Dugeon, Albert Du Roy, Pierre Georges, Vincent Hugeux, Jean-Paul Kauffman, Philippe Lefait, Elisabeth Martichoux, Jean-Pierre Pernaut, Robert Solé, Henri Tincq.
Il a fallu lui faire violence pour lui arracher cette brochette de noms propres, tant il craignait de leur emprunter de l'importance. Ils et elles ne portent que des prénoms dans ces pages, ni plus ni moins que d'autres moins en vue ; beaucoup plus d'un millier au total, présentés comme les coauteurs de ce livre.
L'horreur absolue, vont peut-être penser certains : le banquet d'anciens élèves où le lecteur venu d'ailleurs, las de ne pas trouver sa place, cherche son salut dans la fuite. Le lecteur venu d'ailleurs serait dans son tort : la voix qui se fait entendre ici porte au-delà des frontières d'une corporation. Elle a de quoi retenir l'attention de tous ceux, celles, qui ne s'en remettent pas à des machines du soin de voir, d'entendre, de ressentir, de penser, de parler et d'écrire.
Un manuel, un livre de recettes, aurait peut-être plus facilement «trouvé son public» que ce livre difficilement classable dont l'auteur (principal) confie, à mi-voix, qu'il aimerait avoir écrit un livre de chevet. Un livre de bonne humeur, en tout cas, et de bonne santé. Une longue déclaration d'amour faite à une langue soucieuse de son passé pour l'être davantage de son avenir et moins portée sur la défense que sur l'illustration : le français, langue vivante.