Rayon Essais
En témoignage

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 440 pages
Poids : 774 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-7210-0597-7
EAN : 9782721005977

En témoignage


Paru le
Broché 440 pages
préface Silvia Baron Supervielle
traduit de l'espagnol (Argentine) et postface par Anne Picard
avant-propos Eduardo Paz Leston

Quatrième de couverture

En témoignage

Victoria Ocampo (1890-1979) est née dans une illustre famille argentine ; écrivaine et intellectuelle, elle est une figure majeure de la vie des lettres du XXe siècle.

Elle a « quarante ans quand elle fonde la revue Sur, en 1931 et, peu après, les éditions du même nom. Pendant un demi-siècle, elle y publie les plus grands écrivains de la planète en les mettant à la portée de tous en Amérique du Sud, ouvrant ainsi son pays à la littérature mondiale de la plus haute qualité », dit d'elle Silvia Baron Supervielle dans la préface du livre.

De cette incessante activité, elle a porté « témoignage » durant cinquante ans sous la forme de chroniques, essais, études, comptes rendus, conférences et autres « exercices d'admiration » où sont évoqués quelques-uns des plus prestigieux acteurs du monde culturel : Anna de Noailles, José Ortega y Gasset, Aldous Huxley, Virginia Woolf, Pierre Drieu la Rochelle, Gandhi, T.E. Lawrence, Albert Camus, George Bernard Shaw, Jorge Luis Borges, André Malraux, Roger Caillois... Mais En témoignage rapporte aussi des souvenirs plus personnels sur son enfance, sa famille, sa maison, ou encore la nature qu'elle aimait tant...

Les articles de ce recueil ont été choisis par Eduardo Paz Leston, l'un des plus éminents spécialistes de l'auteure. Il rend compte d'une vie, celle d'un « écrivain citoyen de la planète », comme elle aimait à se définir, une femme libre à l'intelligence aussi généreuse que lucide et critique. Victoria Ocampo fut aussi une femme engagée pour les droits des femmes : elle a fondé en 1936 avec Susana Larguía et María Rosa Oliver la Unión de mujeres argentinas. Elle fut la première femme à entrer à l'Académie argentine des Lettres, en 1977.

« J'ai aimé les livres et admiré leurs auteurs depuis que j'ai appris à lire. J'avais du mérite, car j'aimais aussi la vie, la vie vécue, pas celle que l'on raconte. La vie qui n'est pas emprisonnée dans des pages imprimées mais celle qu'on boit à la source, d'où jaillit, en regardant des yeux aimés, un arbre vert, un enfant qui joue, un papillon suspendu dans l'air, avec son étrange vol d'hélicoptère, au-dessus d'une fleur.
Je crois être arrivée au bout du chemin en n'ayant rien perdu de mon attitude d'écolière, je suis toujours mécontente des carences de mon instruction et j'essaie encore d'y remédier. Les années, à présent comptées, qui me restent se passeront à cela. J'espère que l'on épargnera aux femmes du futur le genre de combat pour exister que j'ai connu. »
V.O.

Avis des lecteurs

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