Rayon Architecture selon les pays
Enghien-les-Bains 1900-1930 : Art nouveau, Art déco

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 302 pages
Poids : 1356 g
Dimensions : 25cm X 23cm
ISBN : 978-2-87143-429-0
EAN : 9782871434290

Enghien-les-Bains 1900-1930

Art nouveau, Art déco


Collection(s) | Art nouveau, Art déco
Paru le
Relié sous jaquette 302 pages
textes et recherches Fabien Bellat, Jean-Philippe Hugron, France de Griessen, Thierry Tessier
photographies contemporaines Julien Fontaine, Charlotte Mus
Tout public

Quatrième de couverture

Enghien-les-bains

1900-1930 · Art Nouveau · Art Déco

Depuis longtemps, l'attention de médecins est attirée par la présence d'eaux sulfureuses à Enghien-les-Bains. La ville est créée, en 1850 et à la faveur de l'arrivée du chemin de fer, le thermalisme prend son essor et les premières demeures aristocratiques s'égrènent le long de l'avenue qui ceinture le lac.

Autour de 1900, la ville accueille de nombreuses maisons individuelles marquées par le style Beaux-Arts, l'Art Nouveau, le régionalisme et le rationalisme. La ville devient un creuset artistique où chacun rivalise d'invention, dans l'usage des matériaux neufs et de coloris chatoyants. L'architecte Édouard Autant réalise un casino en forme de navire d'opérette avec mats et dunette, dont la proue s'avance dans les eaux du lac. Des créateurs, Parisiens réputés et locaux talentueux, affirment ici leur personnalité : les architectes Anatole de Baudot, Paul Friesé, Louis Sorel, Henri Moreels, Charles Bourgeois, Louis Brachet..., les maîtres verriers Ernest Haussaire, Gustave-Pierre Dagrant, L. Terrien, le ferronnier Émile Robert, les mosaïstes Gentil et Bourdet...

Après la Grande Guerre, Enghien se met à l'heure de l'Art Déco qui exprime si bien le goût des temps modernes pour l'héliotropisme, la vitesse, la radio, le cinéma, les sports, la femme et la mode libérées... Villas et immeubles déclinent des variations plastiques : cannelures, éclairs, lignes en zig-zag, rayons solaires... Dans une veine plus géométrique encore, le lycée pilote Monod, témoin d'un Art Déco tardif, est doté d'un ensemble d'oeuvres d'art monumentales de l'École de Paris.

La présence du casino et d'un champ de course voisin fait d'Enghien une capitale du chic, on y danse le tango, on s'habille en Redfern, Worth, Paquin, Vionnet ou Poiret.

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