Rayon Histoire universelle
ERA. Vol. 1. Enjeux environnementaux et souci de la nature, de la Rome ancienne à la Renaissance. Questioni ambientali e senso della natura da Roma antica al Rinascimento

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 304 pages
Poids : 587 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-35613-559-9
EAN : 9782356135599

Enjeux environnementaux et souci de la nature, de la Rome ancienne à la Renaissance

Chez Ausonius

Série | ERA
Collection(s) | Scripta receptoria
Paru le
Broché 304 pages

Quatrième de couverture

Enjeux environnementaux et souci de la nature, de la Rome ancienne à la Renaissance

Questioni ambientali e senso della natura da Roma antica al Rinasciemento

Dans le sillage des travaux fondateurs de Paolo Fedeli (La natura violata. Ecologia e mondo romano, 1990) s'est constitué le réseau de recherche franco-italien ERA (Ecologia Roma Antica), pour explorer les rapports entre humain et nature dans l'Antiquité romaine romaine, ainsi que leur héritage dans la modernité. Le présent ouvrage, issu d'un premier colloque à Florence (octobre 2019), inaugure cette série d'études en réunissant les contributions de quatorze chercheurs français et italiens. La première partie traite de certains animaux, pourchassés pour les divertissements spectaculaires (uenationes) et l'exhibition de la magnificence (luxuria). La deuxième envisage les sols et la végétation : dénonciations du déboisement, imaginaire de la forêt associée à la nature sauvage et à l'espace barbare, reconfigurations de son exploitation et de ses représentations au Moyen Âge, art des jardins portant à la Renaissance la marque profonde de la tradition romaine. La troisième section est consacrée aux eaux : traitement juridique de l'occupation des rivages, modèle religieux de la gestion du Tibre, idéologie de la paix imprégnant chez Ausone la description de la Moselle. La dernière partie présente diverses conceptions de la nature : chez Tite-Live, Lucrèce et Ovide, Sénèque et Lucain, enfin l'héritage antique chez Politien et Pontano, jusqu'à Giordano Bruno.

Sont ainsi soulignés le rôle de la guerre et des conquêtes romaines, l'instrumentalisation des ressources naturelles et du vivant et les atteintes faites à l'environnement, mais aussi l'émergence d'un souci de la nature et d'une « réflexivité environnementale », où le respect de la terre se nourrit de motifs religieux et de considérations morales : l'image d'une nature généreuse, capable d'absorber l'activité humaine et de se régénérer, coexiste avec la hantise d'une dégradation par rapport à un monde primitif idéalisé et avec l'inquiétude sur les forces destructrices de la cupidité humaine ou de la nature elle-même.


Inspired by Paolo Fedeli's seminal work (La natura violata. Ecologia e mondo romano, 1990), the Franco-Italian research network ERA (Ecologia Roma Antica) has been formed to explore the relationships between humans and nature in Roman antiquity and their transmissions to modem times. The present work, resulting from a first conference held in Florence in October 2019, inaugurates this series of studies by bringing together the contributions of fourteen French and Italian researchers. The first part deals with certain animais, hunted for spectacular entertainments (uenationes) and the display of magnificence (luxuria). The second part considers soils and vegetation, focusing on denunciations of deforestation, the imaginary of the forest associated with wild nature and barbarie space, reconfigurations of its exploitation and its representations in the Middle Ages, garden art bearing the deep mark of the Roman tradition in the Renaissance. The third part is devoted to water, covering the legal treatment of the occupation of the shores, the religious model of the management of the Tiber, the ideology of peace permeating Ausonius' description of the Moselle. The last part presents various conceptions of nature : in Titus Livius, Lucretius and Ovid, Seneca and Lucan, and finally the ancient heritage of Politianus and Pontano, up to Giordano Bruno.

The role of war and Roman conquests, the strategie use of natural resources and living organisms, and the harm done to the environment are all highlighted, as well as the emergence of a concern for nature and an « environmental reflexivity », where respect for the earth is nourished by religious motives and moral considerations : the image of a generous nature, capable of absorbing human activity and regenerating itself, coexists with the dread of degradation in relation to an idealised primitive world and with concern about the destructive forces of human greed or of nature itself.

Avis des lecteurs