Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 252 pages
Poids : 170 g
Dimensions : 11cm X 18cm
ISBN : 978-2-07-044051-1
EAN : 9782070440511
Les libraires en parlent
Découvrez le premier volume d'une trilogie exceptionnelle à la poésie remarquable... Un texte d'une beauté éblouissante !
Stefánsson est un conteur de haute volée. Entre ciel et terre, La tristesse des anges et Le cœur de l'homme nous transpercent l'âme, pour longtemps.
" [...] le fjord s’ouvre sur la Mer Glaciale face à laquelle nous ne sommes rien, face à laquelle nous n’avons que notre foi en la miséricorde du Seigneur et peut-être aussi un soupçon de bon sens, de courage et de désir de vivre. La barque glisse. Les yeux d’Einar scintillent, sa colère s’est muée en une énergie pure qui lui emplit tout le corps, gonfle chaque cellule et s’évacue dans la rame, Gwendur doit faire des efforts pour suivre sa cadence. Pendant un long moment, personne ne pense à rien, on se contente de ramer, toute l"énergie, l’ensemble de l’existence est consacré à avancer, à s"éloigner de la terre, à aller plus avant dans la mer."
Parce qu’il oublie sa vareuse au moment de prendre la mer à cause d’un poème " mortellement dangereux " de Milton, Bárður meurt de froid sur la barque de pêche sous les yeux du " gamin ", son ami. Ce dernier, harassé de douleur et de fatigue part au retour sur les chemins afin de rendre le livre maudit à qui de droit, et annoncer à terrible nouvelle à Sigrìður, la fiancée du défunt.
Objet littéraire fascinant, expérience de lecture unique, Entre ciel et terre s’inscrit dans la veine des textes initiatiques aux forts accents métaphysiques, au rang desquels on peut citer Les gens de Dublin de Joyce. Cette proximité idéale se trouve renforcée par la manière qu’a Stefánsson de sonder l’âme d’un peuple frotté aux éléments insensibles et déchaînés si près du Pôle. Un peuple épris de poésie et d’absolu qui, comme le gamin, pose la question de sa survie sous le regard des noyés réunis en choeur.
Les pêcheurs islandais de morues inspirèrent à Pierre Loti un petit monument littéraire que Stefánsson illumine aujourd’hui d’une lumière aussi crépusculaire que sublime
Quatrième de couverture
Entre ciel et terre
« Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le coeur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires. »
Parfois, à cause des mots, on meurt de froid. Comme Bár(...)ur, pêcheur à la morue islandais, il y a un siècle. Trop occupé à retenir des vers du Paradis perdu de Milton, il oublie sa vareuse en partant en mer. De retour sur la terre ferme, son meilleur ami entame un périlleux voyage pour rendre à son propriétaire, un vieux capitaine devenu aveugle, le livre funeste. Pour savoir aussi s'il veut continuer à vivre.
Entre ciel et terre, d'une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation...