Rayon La terre et l'environnement, écologie
Entre déclinisme et autochtonie, le parc régional de La Réunion au défi des inégalités environnementales

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 211 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-25316-9
EAN : 9782343253169

Entre déclinisme et autochtonie, le parc régional de La Réunion au défi des inégalités environnementales


Collection(s) | Logiques sociales
Paru le
Broché 211 pages
préface de Wilfrid Bertile
Public motivé

Quatrième de couverture

Entre déclinisme et autochtonie, le Parc national de La Réunion au défi des inégalités environnementales

Issu d'une thèse de sociologie portant sur la reconnaissance de l'autochtonie dans les politiques de la nature ainsi que sur les causes et effets de la réforme des Parcs nationaux français, cet ouvrage présente essentiellement l'étude du Parc national de La Réunion.

Si la réforme des Parcs nationaux français a eu pour but et effet majeur d'accroitre la reconnaissance des « publics forts » au sein de leurs territoires d'élection, il convient néanmoins d'interroger en quels sens elle altère la fabrique des inégalités environnementales locales. Centrée sur La Réunion, une enquête socio-historique et politique présente son Parc national comme héritier et vecteur de trois récits territoriaux qui le précèdent et qui paramètrent son action. Déclinisme environnemental, reconnaissance de la culture créole réunionnaise et rattrapage économique sont ainsi trois récits étiologiques fondateurs. Enjoint à les conjuguer au regard de différents impératifs, le Parc national de La Réunion s'expose à des contradictions et accusations d'injustices environnementales.

Dans la lignée des travaux sur les Parcs nationaux français, ce travail vise à montrer à quel point, particulièrement en contexte postcolonial, la conservation de la nature ne saurait être séparée des enjeux d'une justice environnementale décoloniale.

Biographie

Bruno Bouet est actuellement chargé de recherches contractuel au LIED - UMR 8236 CNRS. Soutenue en novembre 2019, sa thèse de sociologie porte sur la réforme des Parcs nationaux français et la reconnaissance de l'autochtonie dans ses modalités de mise en oeuvre comme dans ses effets. Ses recherches s'inscrivent prioritairement en sociologie de l'environnement et de l'action publique et contribuent au front de la recherche en justice environnementale.

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