Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 241 pages
Poids : 298 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-204-10127-1
EAN : 9782204101271
Epistémologie des croyances religieuses
Quatrième de couverture
Philosophie et théologie
A-t-on le droit de croire en l'existence de Dieu ? Non, répondent ceux qui veulent des preuves, Oui, affirme ce livre, car nous avons le droit de croire même sans justification épistémologique. Cela n'a rien d'intellectuellement honteux, contrairement à ce que disent certains philosophes, en parlant d'une « éthique des croyances ». Une nouvelle question se pose alors : a-t-on le droit de croire avoir reçu une révélation et prétendre connaître ainsi la vérité ? Non, répondent ceux pour lesquels la vérité ne peut pas être donnée par Dieu dans la Bible. Oui, affirme ce livre, et, qui plus est, une épistémologie peut défendre la rationalité de notre croyance à la révélation, Dès lors, peut-on faire comme si les affirmations du Credo étaient des fictions ? Est-il vrai que la religion est avant tout une affaire pratique et une forme de vie ? Non, répond ce livre : les arguments en faveur d'une conception non réaliste de la religion sont faibles ; en revanche, le réalisme théologique peut être défendu. Renouvelant ainsi la traditionnelle question de la relation entre foi et raison, ce livre discute aussi bien les thèses de saint Thomas, de John Locke, du cardinal Newman et de Ludwig Wittgenstein, que celles de philosophes analytiques contemporains de la religion comme Alvin Plantinga, Richard Swinburne, Peter van Inwagen ou Linda Zagzebski.
La pensée occidentale vit d'un double héritage formé par la tradition philosophique et les théologies issues de la foi en un Dieu révélé. Le plus souvent oublié, voire dissimulé, le rapport entre ces deux traditions se trouve désormais engagé dans la reconnaissance et la communication de rationalités irréductibles.
Cette collection se donne la double tâche de ressaisir cette relation en tant que telle auprès des auteurs, écoles et thèmes de la pensée occidentale (axe historique) et de poser la question de son statut contemporain (axe systématique).