Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 177 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-84960-193-8
EAN : 9782849601938
Epître à Pfeffel
à propos de son Epître à la postérité rédigée durant l'été 1800
Quatrième de couverture
Le poète et pédagogue Théophile Conrad Pfeffel est mort à Colmar, sa ville natale, le 1er mai 1809, il y a deux cents ans. Il avait été le plus grand écrivain alsacien au XVIIIème siècle et un pédagogue de talent. Ses fables lui valurent d'être appelé le « La Fontaine Alsacien », son école militaire se nourrissait de l'excellence pédagogique de Basedow, Rousseau et Pestalozzi. Pfeffel s'inscrit pleinement dans le débat des idées des Lumières françaises et de l'Aufklärung allemande. Membre de la Société hélvétique, il est également sensible au mouvement philanthropique bâlois. Sa stature morale, sa curiosité intellectuelle, son réseau de relations particulièrement dense, en font un Alsacien rare, un Européen avant la lettre. Voilà ce qu'on en dit communément. Mais le connaît-on vraiment ?
Durant l'été 1800, il rédige une « Épître à la postérité », poème de plus de deux cent quatre vingt vers, où il fait le bilan de sa vie. Il parle de lui, de sa famille, de ses amis Il évoque ses engagements et ses égarements. Il revient, entre autres, sur son attitude vis-à-vis de la Révolution française qu'il accueille avec enthousiasme avant de la rejeter avec violence.
L'historien Gabriel Braeuner, qui connaît bien Pfeffel pour lui voir consacré une biographie détaillée, revient sur ce document capital. Il l'analyse et répond au poète aveugle par une longue lettre, une épître à Pfeffel ! A travers ce surprenant dialogue, par delà les siècles, nous pénétrons dans l'intimité de l'écrivain. Emerge le portrait d'une personnalité riche et contrastée, plus complexe que l'image que nous en avions.