Errances

Les Errances de Guy Vandeloise ne sont pas le bilan d'une œuvre, mais le trajet d'une recherche, de questionnements en tâtonnements, de réponses en échos... Des travaux récents se penchent sur des questions parfois anciennes - vieilles comme l'art («je me souviens du problème que j'ai rencontré avec le bleu»), ou du moins comme l'artiste - et tentent de les approfondir, de saisir enfin ces moments, hérités de l'enfance, où forme, mot et son se perçoivent en relation. A travers l'écriture ou les écritures (de fleur, de peau, de semence, d'oignon...), par la peinture ou la sculpture, Guy Vandeloise trace un chemin, suit un parcours qui va de l'indifférencié dont nous procédons aux «traces» que nous laissons derrière voire devant nous, en passant par les embûches de la conception ou de la division : de l'art, mais aussi bien de l'être.

Ressortent de ces Errances la certitude de quelques grandes nécessités : celle de l'amour, de la perception du monde en tant qu'écriture, ou la nécessité des grands voyages terriens - qui toujours mènent quelque part, c'est-à-dire autour de l'objet perçu...