Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 377, 297 pages
Poids : 2560 g
Dimensions : 23cm X 28cm
ISBN : 978-2-87754-258-6
EAN : 9782877542586
Esculape et Hygie en Afrique
Quatrième de couverture
Directement ou indirectement par la Sicile ou par l'Alexandrie hellénistique, les divinités grecques arrivèrent tôt à Carthage. Lorsque Rome introduisit en Afrique le dieu d'Épidaure, celui-ci, comme nombre d'autres dieux venus d'ailleurs, dut composer avec les divinités autochtones, libyques et puniques. A Carthage ou à Lepcis Magna, à Thubursicu Numidarum ou à Lambèse, à Caesarea de Maurétanie enfin, les témoignages de dévotion furent adressés aux dieux guérisseurs de la tradition gréco-romaine, Esculape et Hygie, par des membres de l'aristocratie locale et provinciale, des agents de l'administration impériale ou municipale, des officiers de la IIIe Légion Auguste. Sous la pression des nouveaux dieux guérisseurs venus de Phénicie, de Grèce et de Rome, mais à partir de son héritage libyque, l'Afrique réinventa les vieux génies guérisseurs et les divinités des sources et de la santé auxquels elle n'avait cessé d'adresser ses suppliques de guérison.
Directly or indirectly via Sicily or Hellenistic Alexandria, the Greek gods came early to Carthage. When Rome introduced the god of Epidaurus into Africa, he had then, like many other foreign gods, to compromise with the native Libyan and Punic gods. At Lepcis Magna or Carthage, at Thubursicu Numidarum, Lambaesis or Caesarea of Mauretania, the acts of worship were dedicated to the two healing gods of the Greco-Roman tradition, Aesculapius and Hygeia, by members of the local and provincial aristocracy, by agents of the imperial or municipal administration and by officers of the III Augusta Legion. Under the pressure of new healing gods imported from Phoenicia, Greece and Rome, but not forgetting its Libyan heritage, Africa reinvented the old healing spirits and the deities of springs and health that had never ceased to be invoked for recovery.