Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 229 pages
Poids : 284 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 979-10-349-0430-3
EAN : 9791034904303
Et ils dansaient le dimanche
Les libraires en parlent
Voici "un beau roman, une belle histoire" comme dirait la chanson. Dans le tourbillon d'une fresque des années 30 qui nous mènera de la crise économique jusqu'au Front populaire, Paola Pigani nous fait revivre presque de l'intérieur (c'est merveilleusement documenté) ce monde ouvrier venu d'autres pays européens, fuyant la misère, pour participer à l'essor industriel de la France. Le tout dans des conditions de vie et de travail d'une souffrance difficile à imaginer. Mais ce qui fait la force de ce livre, ainsi que sa puissance romanesque, c'est que notre auteure va donner "corps et âme" à tous ces gens de peu et oubliés de l'Histoire, au travers non seulement de leurs rêves et de leur lutte, mais aussi de leur énergie à tenter chaque jour, de mettre de la joie dans leur vie. Alors venez découvrir la vie de Szonja, Elsa, Bianca, Gisèle, Marco, Andor et Luigi nous montrer que si l'histoire ne se répète pas, le combat pour la dignité reste toujours d'actualité.
Quatrième de couverture
Et ils dansaient le dimanche
Sur le quai de la gare de Perrache, un jour de l'année 1929, une jeune Hongroise, Szonja, a rendez-vous avec son avenir : la France où brillent encore les Années folles et l'usine qui l'a embauchée à la production de viscose. Répondre au désir des femmes d'acquérir ces tissus soyeux à bas prix ne lui fait pas peur. Son rêve, c'était de quitter le dur labeur de paysanne. À Vaulx-en-Velin, dans la cité industrielle, elle accepte la chambre d'internat chez les soeurs, les repas au réfectoire et les dix heures quotidiennes à l'atelier saturé de vapeurs chimiques. Les ouvriers italiens ne font-ils pas de même ? Elsa, Bianca, Marco et les autres tiennent les rythmes épuisants, encaissent les brimades des chefs, inhalent les fumées nocives contre de maigres salaires. Cela ne les empêche nullement de danser le dimanche au bord de la Rize.
Dans ces modestes vies d'immigrés, la grande crise fera irruption, amenant chômage, mise à l'écart des étrangers et affrontements avec les ligues. Portée par une inébranlable solidarité et une détermination à vivre, la colère constituera le socle de leur rassemblement, jusqu'à aboutir au Front populaire.
Après les soyeux, la légende lyonnaise des viscosiers.