Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 441 pages
Poids : 720 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-9561229-0-6
EAN : 9782956122906
Et in Arcadia ego...
voyages et séjours de femmes en Italie, 1770-1870
Quatrième de couverture
« Et in arcadia ego... »
Voyages et séjours de femmes en Italie, 1770-1870
En examinant près de trois cents références (françaises, suisses, russes, polonaises, britanniques ou allemandes), cet ouvrage cherche à couvrir la totalité des témoignages féminins relatifs à l'Italie depuis la fin des Lumières jusqu'à l'Unité : tous ceux qui relèvent de la littérature de voyage stricto sensu, bien sûr, mais aussi ceux qui n'ont pas forcément connu la publication et qui se rattachent plutôt aux écritures de soi (carnets de route, correspondances, autobiographies, journaux, etc.). Au fil du temps, les femmes parcourant l'Italie ou s'y expatriant relèvent moins de l'aristocratie que des classes moyennes - quelques-unes sont même des professionnelles de l'écriture comme Lady Morgan, Fanny Lewald ou Louise Colet. Pour identifier les traits originaux de leur regard sur le bel paese, le berceau de la civilisation, la patrie des beaux-arts, on privilégie trois axes d'approche : leur appréciation de l'Italie comme société dominée, leur appréhension de la sociabilité et des moeurs domestiques, et enfin leur sensibilité aux espaces, aux lieux, et à leur personnalité. Pillée par les Français ou tenue sous le joug par les Autrichiens, l'Italie offrait un parallèle, classique depuis le Corinne de Germaine de Staël, entre la destinée féminine dans la société et le parcours de la nation italienne dans l'Histoire. Depuis Hester Piozzi jusqu'à Natalia Ogareva, George Sand ou Mary Shelley, les voyageuses européennes de l'époque préunitaire ont pleinement participé à la reconstruction imaginaire de l'Italie par les écritures du voyage modernes.