Rayon Vie politique
Et si on se disait la vérité

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 165 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 16cm X 25cm
EAN : 9782915798029

Et si on se disait la vérité


Paru le
Broché 165 pages

Quatrième de couverture

Annick Courtat est une petite flamme de province aux yeux bleus qui est née dans un paquet de nouilles. Sa vie pourrait se résumer par une phrase d'une chanson d'Aznavour : mes amis, mes amours, mes emmerdes. Son père, résistant gaulliste qu'elle a aimé plus que tout, lui a transmis le sens des responsabilités et comme lui, elle est partie sur le front, celui des idées. Sa seule philosophie tient en une formule : «le parler vrai». Chargé des odeurs d'épices et de fruits de l'épicerie familiale, son récit nous transporte du boulevard Foch à la Ferté-Saint-Aubin où elle a vu le jour, dans le pot-au-feu de la politique communale et régionale, pour en arriver aux grosses légumes de nos palais nationaux.

Ce récit aurait pu être l'occasion de refermer une tranche de vie bien remplie. En fait c'est tout le contraire ; loin d'être un requiem, Annick Courtat nous donne une véritable leçon de courage où le politiquement correct est banni.

Autodidacte et baroudeuse, elle donne un grand coup de pied dans la soupière des idées molles. Elle a trempé sa plume dans le sérum de vérité et sa presbytie lui donne le recul nécessaire pour éviter la myopie du quotidien. Les amateurs de grand large et de paquets de mer vont se régaler : du haut de sa falaise, Annick Courtat ne danse plus avec les loups, mais phrase après phrase, érige le phare du bon sens avec intelligence, humour et lucidité.

Elle nous livre ses émotions de femme, ses coups de gueule sur le monde de l'éducation et des mondains version bobos. Sa seule faiblesse s'appelle Jacques Chirac pour qui elle a une affection indéfectible même s'il lui a demandé de faire tout et son contraire. Les femmes et les hommes politiques de tous bords en prennent pour leur grade, de l'échelon local à l'échelon national, du petit maire d'Orléans à Mitterrand, de Sarkozy à Jospin, etc. Elle esquisse des portraits teintés d'humour et d'ironie, qui feront grincer plus d'une mâchoire. Notre paire de talons aiguilles au pays des mocassins ne s'arrête pas en si bon chemin, elle nous parle de son aversion pour la théorie des quotas de femmes en politique, de ses amitiés au masculin et des étiquettes politiques.

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