Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 296 pages
Poids : 454 g
Dimensions : 15cm X 24cm
EAN : 9782828907228
Quatrième de couverture
Le premier livre de Michel Bugnon-Mordant, L'Amérique totalitaire : Les Etats-Unis et la maîtrise du monde, préfacé par Pierre Salinger, avait déjà lancé un cri d'alarme. Il y décrivait un pays que sa conviction d'être chargé d'une mission providentielle rendait porteur d'incertitude et de violence pour les autres nations.
Dans le présent ouvrage, il analyse les circonstances qui font que loin d'avoir renoncé à leur projet de domination planétaire, les Etats-Unis sont en passe de le concrétiser. Ce faisant, ils sont susceptibles d'entraîner l'humanité dans une catastrophe dont l'administration américaine actuelle ne se soucie nullement. Aux extrémistes fanatiques de groupuscules islamistes auxquels Washington a donné forme, armement et soutien logistique, correspond une nébuleuse qui, dans les cercles du pouvoir américain, dans l'entourage proche du président Bush et de son clan, fait preuve d'un fanatisme guerrier au moins aussi pernicieux et aussi lourd de menaces.
Dans cette perspective et à partir des faits et recoupements mis en évidence par de nombreux experts respectés, les événements du 11 septembre 2001 n'apparaissent pas aussi limpides que la version officielle américaine avait tenté de le faire croire.
La conclusion de l'auteur n'est guère optimiste : les Etats-Unis, qui se sont généralement attaqués à des nations faibles, ne seraient pas en mesure, en dépit de leur puissance, de maîtriser seuls la planète. Ils n'y parviendront, après avoir renvoyé à l'âge de pierre les pays qui les gênent, qu'avec la bienveillance des grandes nations européennes et asiatiques, dont les systèmes démocratiques plus ou moins dévoyés ne sont plus guère qu'au service de l'intérêt des plus riches. Sous couvert d'une guerre contre le terrorisme lancée par George W. Bush, il s'agit plutôt d'une action visant à pérenniser les inégalités entre les nations et entre les classes sociales, entre les 20 % qui possèdent 80 % des richesses et les autres.