Rayon Vie politique
Ethnicité et géopolitique au Maniema (R.-D. Congo)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 301 pages
Poids : 336 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747590228

Ethnicité et géopolitique au Maniema (R.-D. Congo)


Collection(s) | Mémoires lieux de savoir
Paru le
Broché 301 pages

Quatrième de couverture

Depuis 1990, début de l'ouverture démocratique au Congo-Zaïre, l'ethnicité comme facteur politique dominant a été exacerbée. Selon la «géopolitique» à la congolaise, dite aussi «territoriale des originaires», adoptée à l'unanimité en 1991 par la Conférence Nationale Souveraine, la représentation nationale signifie le partage du pouvoir de façon «équitable et équilibrée»: un élu local doit être «originaire», et le quota des élus dépend de la masse ethnique.

La chute de Mobutu a suscité une compétition acharnée des élites politiques ancienne et nouvelle. Analphabétisme, ignorance, enclavement, paupérisation avec surtout faillite de l'Etat et guerres successives, ont favorisé l'instrumentalisation des origines.

La province du Maniema, enserrée entre Katanga et Kivu, a suivi la même pente que le reste du pays. En partie à cause de la mémoire douloureuse des rébellions mulelistes, les conflits ethno-politiques n'y ont pas pris l'ampleur des drames de ses deux voisins, mais l'économie locale est réduite à l'autosubsistance et à la «cueillette» des minerais pour les seigneurs de la guerre. Là comme ailleurs, la mobilisation ethniste a servi de ressource aux élites et de facteur de prédation pour les masses manipulées. Le repli identitaire et ses conséquences désastreuses compliquent énormément la sortie de crise d'une province et d'un pays sinistrés.

L'auteur analyse, de l'intérieur, le personnel politique du Maniema et ajoute à son constat le témoignage illustré ou oral des victimes.

Biographie

Léonard N'Sanda Buleli est chercheur en Histoire comparée à l'université Laval de Québec (Canada), et auteur de plusieurs publications.

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