Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 200 pages
Poids : 334 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-911361-93-7
EAN : 9782911361937
Etudes scientifiques et autres communications
1949-1988
Quatrième de couverture
Études scientifiques et autres communications
Jules Chauvet, enfant du Beaujolais, a été le premier oenologue de fait à introduire dans notre région la recherche fondamentale associée à l'expérimentation.
De formation scientifique (Laboratoire de chimie biologie de l'université de Lyon), il dut interrompre ses études en 1942 à la mort de son père pour reprendre l'affaire familiale de négoce de vins. Mais, de cette date jusqu'à sa mort en juin 1989, il mena de front ses deux activités, son exploitation et la recherche oenologique.
Très vite ses études s'orientent sur les mécanismes et les lois qui régissent la dégustation des vins. Il devint le meilleur spécialiste au monde et ses travaux furent repris par de grands chercheurs. Chauvet entreprit ensuite une étude sur les levures aromatiques il montra la spécificité de la vinification beaujolaise avec ses conséquences sur la typicité de celles-ci, par ailleurs il expérimenta la vinification en rouge par macération carbonique. La rencontre avec Monsieur Bréchot, du Laboratoire des fermentations à l'Institut Pasteur, qui participa à ses travaux depuis 1960, orienta une partie des recherches sur les fermentations alcoolique et malolactique. Nous citerons la première identification des levures d'un moût de beaujolais au cours de sa fermentation. Il faudrait également citer tous ses travaux sur les métabolismes de l'acide malique.
Cet homme, d'une grande modestie, d'une rigueur scientifique exemplaire, passionné du vin, a consacré toute sa vie avec de faibles moyens à la recherche oenologique. Il a aussi formé à sa discipline les jeunes stagiaires qui ont participé à ses travaux ainsi que de nombreuses personnalités du monde du vin : scientifiques, oenologues, techniciens, restaurateurs.
Pour les oenologues, il fut toujours un conseiller disponible, éclairé ; sa compétence n'avait d'égale que son affabilité.