Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 153 pages
Poids : 138 g
Dimensions : 11cm X 17cm
ISBN : 978-2-35872-263-6
EAN : 9782358722636
Faire justice
moralisme progressiste et pratiques punitives dans la lutte contre les violences sexistes
Les libraires en parlent
Elsa Deck Marsault est la cofondatrice de Fracas, un collectif queer et militant qui propose une aide à la gestion des violences sexuelles et sexistes intracommunautaires. C'est en se basant sur son expérience qu'elle déroule une réflexion passionnante sur cette problématique si épineuse : qu'est-ce qu'une justice juste ? Dès lors que l'on décide, par peur ou par choix, de se passer des circuits conventionnels, étatisés, comment gérer les conflits graves qui surviennent au sein de groupes militants ?
Des analyses riches et souvent incarnées, qui donnent beaucoup de grain à moudre !
ESSAI ESSENTIEL !
Quelle punition pour l'abuseur sans être abusif? Comment endiguer la violence dans les milieux associatifs? Comment accompagner la parole et les call out? Non, ce texte n'appelle pas à trop de compromis: il propose des solutions réfléchies, rationnelles (peut-être trop idéalistes?...) mais il faut un nouveau système.
Lucie
Quatrième de couverture
Là où il est admis que le recours à la police en cas de violence n'est pas la solution mais plutôt un problème supplémentaire, la tentation est de s'y substituer. Si l'intention est louable, son application l'est moins. Les mesures sont expéditives et les outils pour faire justice sont encore profondément empreints d'une philosophie punitive : menace, exclusion, harcèlement, dénonciation publique et discréditation politique. Comment sortir de cette impasse ? La question est d'autant plus difficile qu'elle surgit au moment où les forces réactionnaires mènent une large offensive contre le wokisme pour mieux protéger ceux qui organisent les violences dans nos sociétés.
Écrit par une « militante gouine », ce livre propose une critique fine du moralisme progressiste et des pratiques punitives dans les luttes sociales. En se saisissant d'exemples concrets rencontrés au gré de son militantisme et en discutant précisément l'abolitionnisme pénal, elle pose les jalons d'une justice transformatrice inventive, capable de prendre soin des victimes et de transformer les individu·es comme les groupes.
Endiguer les violences c'est aussi ne plus craindre le conflit, ne plus avoir peur de lutter.