Collection(s) : Logiques sociales
Paru le 26/11/2014 | Broché 206 pages
Public motivé
Faire l'art
Partir à la rencontre d'artisans ou observer des plasticiens contemporains à l'oeuvre ; enquêter au sein d'écoles d'art, interviewer des compositeurs et auteurs contemporains, ou échanger avec leurs commanditaires ; se plonger dans les partitions du xviie siècle, étudier les fonds d'archivé « rock » de la Bibliothèque Nationale de France ; ou encore écumer les rayonnages « rap » d'une discothèque Bruxelloise : comment les chercheurs en sciences sociales peuvent-ils appréhender la création artistique ? Est-il pertinent de rendre compte de l'apprentissage des artistes ou de leur socialisation ? Les interactions entre les artistes et leurs divers collaborateurs peuvent-elles éclairer les techniques et les choix stylistiques « mis en oeuvres » ? Est-il possible et intéressant de rendre compte de la temporalité propre à chaque travail créateur ? Comment l'opération d'historicisation améliore-t-elle la compréhension des oeuvres ? Pour répondre à ces questions les contributeurs du présent ouvrage ont choisi d'analyser le processus de création comme un « faire » aux multiples dimensions. Au-delà des différences de leurs objets et de leurs approches, ces neufs textes inédits trouvent donc une ligne de force commune. Il s'agit pour tous ces auteurs de faire état de la dimension processuelle des actes créatifs, donc de les envisager selon une double perspective relationnelle et dynamique.
Alexandre Robert, musicologue et sociologue déformation, est doctorant contractuel avec mission d'enseignement à l'UFR de Musique et Musicologie de l'Université Paris-Sorbonne et au sein de t'UMR IReMus. Sa thèse porte sur la pratique de la composition pianistique de Déodat de Séverac (1872-1921), à travers une approche à la fois musicologique et sociohistorique.
Auteure d'une thèse en Musicologie intitulée Pour une approche sociomusicologique des processus de création musicale. « Faire la musique » en natation synchronisée, Irina Kirchberg a été chargée de cours au sein du département de Médiation culturelle de l'université Sorbonne Nouvelle puis de l'UFR de Musique et Musicologie à Paris-Sorbonne. Elle mène désormais ses recherches à l'université de Montréal où elle réalise un post-doctorat en sociomusicologie à l'OICRM.
