Fastes intimes

Suite de variations sur le thème du plaisir au féminin, où Eros emprunte tour à tour les masques de l'intimité quotidienne : la femme en sa maison, la femme à sa toilette, la femme gourmande (une érotique du chocolat), la femme et sa parure (une érotique de la vêture et des «dessous»), la femme et les parfums, la femme et les fleurs, la femme et la danse... Et, en guise de finale, une évocation de la permière rencontre avec l'homme : l'attente, l'échange des regards, l'aveu du désir, la caresse (toutes les caresses), le baiser (tous les baisers), la conjonction, le plaisir observé, le plaisir partagé...

Avec ce nouveau bréviaire amoureux qui fait suite à La Non pareille (Phébus, 1990), François Solesmes poursuit et parachève sa «Poétique de la femme». Là encore le discours voluptueux, même pétri de la matière la plus charnelle, ne cherche pas à provoquer : plutôt à éveiller en nous un désir d'images dorées, élues pour leur seule splendeur. Héritier des anciens Troubadours du pays Toulousain (où il vit), l'écrivain met ici l'érotisme au service des plus hautes rêveries.