Rayon Les peintres
Fernand Léger : un Normand planétaire

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 1080 g
Dimensions : 22cm X 30cm
ISBN : 978-2-9524133-8-1
EAN : 9782952413381

Fernand Léger

un Normand planétaire

Chez BVR

Paru le
Broché 207 pages
préface Dominique Wallard
photographies François Du Chatenet
Tout public

Quatrième de couverture

La place de la Normandie dans l'oeuvre et la vie de Fernand Léger (1881-1955) est un axe inédit de recherche. Fils d'un maquignon d'Argentan, Fernand Léger est marqué dès l'adolescence par la personnalité de Charlotte Corday. En 1922, il hérite de sa maman d'une femme à Lisores (Calvados) où il viendra le plus souvent possible peindre des gouaches d'après des silex, des racines de poirier ou des feuilles de houx. Ces herbages sont le vivier des formes naturelles, contrepoints plastiques des formes de la vie moderne le fascinant : voitures, trains et avions.

Épris des sinusoïdes du design scandinave comme d'art nègre et de jazz, Fernand Léger, rouquin taillé en Viking, mène une carrière planétaire d'Athènes à Honolulu. Dès 1911, son tableau Essai pour trois portraits est exposé, en l'espace de trois ans, à Moscou, Paris et New-York. En Normandie, sa mosaïque pour l'Hôpital Mémorial France États-Unis de Saint-Lô (1955) est l'exemple éclatant de cette dimension internationale. Elle représente deux jeunes femmes offrant une branche de pommier, symboles du renouveau et de la gratitude envers l'American Aid to France pour son concours à la reconstruction.

Régulièrement, Fernand Léger va à Lisieux admirer le diorama coloré de sainte Thérèse, croquer le port de Trouville dont il apprécie les estivants populaires ou discuter affaires avec les marchands d'art du Bar du Soleil de Deauville. À Lisores, la mosaïque : La fermière et la vache rend hommage à sa mère et sur sa dernière toile, un veston posé sur une barrière suggère la présence immanente du père trop peu connu. Peu avant son propre décès, Fernand Léger exprima le souhait qu'on érige ses sculptures en céramique : La fleur qui marche (1952) et Le jardin d'enfants (1954) au bord de la mer et qu'on y laisse jouer librement les petits comme sur un toboggan des rêves...

Cet essai est riche de témoignages, de reproductions d'oeuvres et de photographies inédits. Il suit Fernand Léger et les trois femmes de sa vie : Jeanne Lohy, Simone Herman et Nadia Khodossievitch pas à pas en Normandie : Argentan, Trun, Caen, Mortrée, Les Andelys, Rouen, Ménil-Gondouin, Lisores, Lisieux, Vernon, Évreux, Giverny, Sainte-Foy-de-Montgommery, Livarot, Le Havre, Cabourg, Trouville-sur-Mer, Deauville, Cherbourg, Vimoutiers, Dieppe, Saint-Valery-en-Caux, Varengeville-sur-Mer, Touques, Saint-Lô, Conches-en-Ouche, Flers ou Vascoeuil.

Biographie

Historien d'art, Benoît Noël enseigne à l'Académie Charpentier sise à Paris, rue de la Grande-Chaumière, laquelle donne dans la rue Notre-Dame-des-Champs où Fernand Léger eut son atelier de 1913 à 1955. Benoît Noël réside à proximité de la ferme de Lisores (Calvados) où Fernand Léger travailla de 1922 à 1955. B. Noël a mené pour la rédaction et pour réunir l'iconographie en partie inédite de cet essai, tant une enquête de terrain qu'une investigation minutieuse des fonds et collections privés et publics.
Auteur d'articles sur les arts plastiques ou la littérature, B. Noël a évoqué la première fois Fernand Léger, en 1989, dans un compte rendu de l'exposition Peinture-Cinéma-Peinture du Centre de la Vieille Charité à Marseille et la dernière fois, en 2015, dans un article consacré à Daniel Wallard, le premier ambassadeur du peintre en Normandie.
Benoît Noël est l'auteur d'une vingtaine d'essais sur l'art consacrés à la couleur au cinéma, aux guinguettes des bords de Seine fréquentées par les impressionnistes, à l'absinthe, aux artistes de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne), au graveur Edgar Chahine ou à l'affichiste et peintre Jules Grün.
Depuis 2001, il donne des conférences pour l'Association des Amis des Musées de Lisieux. Administrateur de l'Association Le Pays d'Auge et de la Société historique de Lisieux, il a signé dans leurs revues, des études sur Alphonse Karr, Sacha et Lucien Guitry, Alphonse Allais, Alfred Poussin, Eugène Boudin, André Gill, Henri Regnault, Charles Léandre, Jacques-Émile Blanche, Paul-Élie Gernez ou Étienne Deville.

Avis des lecteurs

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