Collection(s) : Ethnologie de l'Europe
Paru le 02/11/2004 | Broché 269 pages
Public motivé
avec la collaboration de Euphrosyne Egoumenidou, Vassos Karageorghis
Dans une Europe dite post-moderne, il n'est pas inintéressant de s'interroger sur l'existence ou la persistance, la vitalité ou la revitalisation de fêtes et des rites agraires.
La quasi-sacralisation des mises en scène et la forte charge symbolique des gestes et des propos sont les agents efficaces de transmission de traditions, contribuant ainsi à faire de ces fêtes des fêtes patrimoniales et identitaires.
De là leur diversité: fête des châtaignes et des morts en Galice, fêtes du blé et pesée des bébés en Espagne, fêtes viticoles des saints patrons de la vigne et fêtes commerciales du vin en France, fêtes des céréales avec leurs conjurations en Grèce, leurs incantations de la couronne en Roumanie, leurs jeux scéniques en Italie, en Pologne, à Chypre...
Ces fêtes agraires révèlent l'existence d'un temps long européen dont l'origine peut être cherchée dans un très ancien culte agraire européen.
J. Bonnet Carbonell est professeur d'ethnologie européenne à l'université Montpellier III, présidente fondatrice du réseau de coopération scientifique en ethnologie et historiographie européennes - le Réseau Eurethno de la Fédération européenne des réseaux scientifiques du Conseil de l'Europe. Elle vient de publier Le dimanche en Europe.
L.S. Fournier, docteur en ethnologie avec une thèse consacrée à la mise en valeur patrimoniale des fêtes provençales, enseigne l'ethnologie aux universités de Montpellier III et de Nîmes.