Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 387 pages
Poids : 603 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-18666-5
EAN : 9782343186665
Finances publiques et réforme de l'Etat
le cas du Maroc
Quatrième de couverture
Finances publiques et réforme de l'état : le cas du Maroc
Quel est l'apport des finances publiques dans la conduite de la réforme de l'Etat ? Pourquoi la gouvernance des finances publiques est-elle accusée de n'engendrer que l'illusion et le désarroi et de se borner à une démagogie trompeuse et irresponsable, de se complaire dans des généralités sans pertinence et sans portée concrète d'impact sur le développement de la société ? En quoi consiste le passage du paradigme de responsabilité traditionnelle de l'État au paradigme de responsabilité sociétale de l'État- plateforme dans la conduite de la réforme ?
Quelle gouvernance de la cyber-menace à l'ère de la nouvelle dictature de l'économie numérique ?
Partant de ces questions, l'auteur explique les raisons des insuffisances de l'étude et de la pratique des finances publiques dans les pays africains et au Maroc en particulier.
L'objectif est de mettre en exergue cette incapacité épistémologique et doctrinaire à fonder une « science financière et humaine » au service de la consolidation d'une nouvelle culture de gouvernance démocratique et stratégique ; en termes d'économie du savoir, d'études de fragilité, d'impact, d'emploi des jeunes, de PIB, de BIB, de genre, de cyber-sécurité, de coût de gouvernance et de démocratie...
Ces multiples défis suffisent à suggérer la nécessité de l'émergence d'un nouveau modèle de développement économique et social.
Le but ultime est d'adopter une nouvelle approche de réforme de l'Etat, à la lumière des 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies 2030 et de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, qui sera au service des priorités stratégiques des pays de la région consistant à promouvoir des valeurs de travail, de compétence , de création et d'innovation dans la société par le biais de lutte contre la médiocratie, la marginalisation des compétences et les inégalités.