Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 107 pages
Poids : 230 g
Dimensions : 21cm X 21cm
ISBN : 978-2-8240-0014-5
EAN : 9782824000145
Finis terrae
notes sur Ouessant
Quatrième de couverture
«...C'est à l'occasion d'une chasse aux images ouessantines, aux formes et aux couleurs d'Ouessant, que les matériaux des histoires et notations suivantes ont été recueillis. A chaque page se retrouve l'homme qui poursuit le «motif». Je me souviens de nos rencontres en Terre d'Ouessant, à Jean Chièze et à moi, par des journées d'été merveilleuses et, notamment, de méditations au Stiff, comme des haltes sur un Chemin de Beauté, le long des baies et des caps... Mais, pour autant, on ne saurait dire qu'histoires et notations ne portent pas le témoignage, très net, d'un tempérament d'écrivain. D'un écrivain qui soit en même temps artiste de métier ? [...] L'oeil, chez Jean Chièze, ne butine pas pour son compte personnel les richesses du monde, les paysages ni les visages, car il est naturellement au service de l'humanisme, d'une foi fervente dans des réalités invisibles cachées derrière les autres. «Finis Terrae» est le livre d'un poète du cosmos, de l'incarnation, du Transcendant. L'amour qu'il manifeste pour une île étonnante dépasse les contours des formes et des masses. [...] Au sens proustien, on pourrait l'appeler «Du côté d'un Ouessant en passe de disparaître» et l'auteur accepterait ce titre, pourtant il faudrait le nommer encore «Ouessant retrouvé».
L'île telle qu'en elle-même enfin la changent, la justifient et la recréent la nuit, la brume et ses appels, la tempête et les matinées de soleil, les feux des phares, les bêlements, les chants d'oiseaux ou la palette naïvement savante d'un loup de mer qui interprète son pays. [...] Remercions Jean Chièze d'avoir écrit ce beau livre et considérons qu'il a donné là, sans la formuler, une exhortation à tous les visiteurs que «l'île mystérieuse» attire, une exhortation au respect des éléments cosmiques et des personnes humaines - car on ne vient pas à Ouessant en «excursion», on y accède comme à un haut lieu, inutile de faire le voyage si on ne sait pas déjà reconnaître la beauté dans une parole de la rue, dans une teinte éphémère de nuage, de roche, de feuille ou de fleur...» (extraits de la Préface d'Henri Queffélec).