Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 276 pages
Poids : 460 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 979-10-353-1536-8
EAN : 9791035315368
Foires et marchés à bestiaux dans les Mauges au XIXe siècle
l'influence des voies de communication
Quatrième de couverture
Foires et marchés à bestiaux dans les Mauges au XIXe siècle
Cholet, capitale des Mauges, plus grand marché aux bestiaux de France ! Voilà de quoi rendre fiers ses habitants. Et que dire de Chemillé qui se revendique aussi comme le premier marché de France, après La Villette, en 1925 ! Les Mauges sont pourtant un petit territoire de l'Anjou constitué de bocages.
Déjà, en 1737, les Mauges représentent 10 % de l'approvisionnement des marchés parisiens en bovins. Sauf exception, le paysan des Mauges n'est pas un éleveur au sens strict. Il est avant tout un engraisseur. Néanmoins, il apprend, il persévère, il observe. Le bocage est son jardin et sa culture.
Au milieu du XIXe siècle, l'industrie de la chaux des carrières de Montjean et de Chalonnes, la construction précoce d'infrastructures de transport et le développement de la science agricole contribuent à la structuration d'une économie angevine rurale, basée sur le boeuf principalement.
L'essor de la tradition d'embouche dans les Mauges s'amplifie jusqu'à ce que ce petit territoire devienne un des fournisseurs principaux de la capitale, à la fin du XIXe siècle. Chalonnes en est la plaque tournante. Le boeuf gras devient alors le produit emblématique des Mauges.
Pour faire prospérer cette économie rurale, le conseil général régule les demandes communales multiples d'ouverture d'un marché (ou d'une foire) à bestiaux et impose aux communes une stratégie de spécialisation, bovin gras ou bovin maigre.
À travers ce livre et ses illustrations, nous vous proposons de découvrir comment les Mauges ont réussi, tout en luttant contre leurs voisins vendéens et poitevins, à devenir un des « marchés aux bestiaux » incontournables de Paris.