Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 122 pages
Poids : 122 g
Dimensions : 12cm X 18cm
ISBN : 978-2-7073-2898-4
EAN : 9782707328984
Les libraires en parlent
Je vais me permettre, et je vous prie de m'en excuser, tant à l'égard de la qualité littéraire de Jean-Philippe Toussaint ainsi que du coté dérisoire de mon point de vue, un avis personnel sur ce livre. Un grand merci à Jean-Philippe Toussaint d'avoir réhabiliter "la classe moyenne" de l'amoureux du ballon rond. J'entends par "classe moyenne", l'individu (dont je fais partie, si on ne l'avait pas encore compris) à qui l'on dit au détour d'une conversation : "tiens, tu aimes le foot toi !". L'individu qui essaie péniblement de trouver sa place entre le VRAI supporter et celui qui n'aime pas le football. L'individu qui à l'illusion d'avoir un sens critique sur ce qu'est le football mais qui va arrêter toute activité humaine le temps des 90 voire 120 minutes réglementaires. Et je pourrais multiplier les exemples du plus cocasse au plus ridicule. En fait, ce qui est magique à la lecture de ce livre, c'est la force et la puissance de la littérature quand elle est pratiquée avec talent. Elle met des mots sur ce que l'on ressent et sur ce que l'on vit ! Jean-Philippe Toussaint arrive à faire tout cela à la fois. Alors chapeau l'artiste ou plutôt Gooooaaaaaallllllllll !!!!!!!!
Acculé au fond de ses cages, Jean-Philippe Toussaint sort le ballon d'une seule main et relançe sur un coup de pied salutaire une équipe de France jusqu'alors inexistante.
S'asseoir dans un stade avec ses enfants, partager un match en famille à la télé, râler contre une selection ou contre un attaquant médiocre, Football rend hommage au monde du ballon rond qui réussit parfois, rarement, à féderer et réjouir le plus grand nombre.
Quatrième de couverture
Jamais, comme pendant la Coupe du monde au Japon en 2002, je n'ai éprouvé une aussi parfaite concordance des temps, où le temps du football, rassurant et abstrait, s'était, pendant un mois, non pas substitué, mais glissé, fondu dans la gangue plus vaste du temps véritable. C'est peut-être là l'enjeu secret de ces lignes, essayer de transformer le football, sa matière vulgaire, grossière et périssable, en une forme immuable, liée aux saisons, à la mélancolie, au temps et à l'enfance.