Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 1248 pages
Poids : 1186 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-7491-8003-8
EAN : 9782749180038
Fortunata & Jacinta
Quatrième de couverture
Le chef-d'oeuvre d'un grand d'Espagne.
Madrid, 1886. Dans la capitale espagnole rendue très turbulente par la Restauration et la décadence des institutions, une histoire d'amour passionnée parvient à transcender les barrières sociales.
Juan de Santa Cruz, fils unique d'une famille de bourgeois aisés, s'est épris d'une fille du peuple, Fortunata. Cela déplaît fortement à la mère du premier, qui arrange aussitôt son mariage avec une cousine nommée Jacinta. Mais l'union est à peine célébrée entre les deux jeunes gens que des difficultés compromettent leur hypothétique bonheur : Jacinta se révèle inapte à la procréation tandis que la relation passée entre Juan et Fortunata a, elle, engendré un enfant caché.
Prévenons le lecteur : rarement un romancier moderne a su, à un tel degré, donner l'illusion même de la vie.
En maître du réalisme, Benito Pérez Galdós, ici au sommet de son art, déploie le portrait de l'humanité perfectible, amoureuse, cruelle et drôle, la montrant dans sa plus fascinante nudité. Lire Fortunata et Jacinta est une expérience marquante, infiniment littéraire en ce qu'elle nous confronte à la faculté créatrice hors norme d'un écrivain, mais c'est aussi une exploration sociale où la chronique des moeurs bourgeoises vaut la peinture de la vie populaire, une étude des caractères de premier ordre avec ses personnages pitoyables et ceux d'une trempe et d'une encolure supérieures ; Fortunata et Jacinta c'est enfin une saga romantique qui confère à ses protagonistes et à leurs dilemmes moraux une universalité inattendue et idéale.
« Roman d'excellence et oeuvre majeure [...] Fortunata et Jacinta sera le roman qui, exception faite du Quichotte, aura produit le plus d'articles, de mémoires et de thèses de toute l'histoire de la littérature espagnole. »
Mario Vargas Llosa, extrait de Benito Pérez Galdós, le regard tranquille :« Benito Pérez Galdós écrit " à l'oreille ", et son style, vivant, fait merveille dans ces chroniques d'une époque dont la cruauté feutrée n'en était pas moins toxique. »