Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 110 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-85792-212-4
EAN : 9782857922124
Quatrième de couverture
Yan Montserrat traverse la vie armé d'un solide pessimisme. Il cultive cependant l'art de s'émerveiller de certaines rencontres, une sorte d'aptitude à la joie lui fait saisir les pépites que charrient parfois les flots d'une modernité désespérante. Car si l'on y regarde de très près, c'est vrai que tout n'est pas si noir...
Dans ses ouvrages précédents Jean-Paul Loubes tentait par le voyage des « plans d'évasion possible pour échapper aux barbelés » de notre époque (Du bon usage des îles, fédérop, 2006), ou s'intéressait aux souffrances d'un personnage en butte à la société moderne (Je ne suis pas Jack Kérouac, fédérop, 2009).
Dans la nouvelle « B et B », une manifestation monstre des partisans du livre vient réveiller un Ministre de la Culture somnolant sous les ors de la République. Une aventure qui risquait de sombrer dans la vulgarité est sauvée in extremis par un sursaut de dignité dans « Tout n'est pas si noir ». Le ridicule du poète éclate avec « Le haïku de Sidonio Santos » lors d'un salon du livre. « C'est triste quand même » évoque avec cruauté la scène où des amis d'enfance conduisent l'un des leurs à sa dernière demeure, occasion de mesurer, comme Hemingway le faisait remarquer avec raison, que « toutes les histoires, si elles sont menées assez loin, se terminent par la mort ».
Par ses récits, ses recueils de poésie et de nouvelles, ainsi que ses ouvrages d'ethno-architecture, Jean-Paul Loubes a entrepris de saisir par l'écriture une connaissance poétique du monde. Dans Tout n'est pas si noir, l'écrivain s'accroche obstinément au réel dans une tentative de « réhabilitation anthropologique » d'une époque qui nous maltraite. Architecte et anthropologue, il vit et écrit près du rivage atlantique et dans les Pyrénées ariégeoises.