Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 212 pages
Poids : 260 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782841148219
Quatrième de couverture
Fraise
À sept ans, Célia n'est déjà plus une petite fille comme les autres. En regardant vivre ses parents, elle a deviné que, si le bonheur existe, il doit se cacher loin de chez elle. Son père, patron de café, est rongé par l'amour sans retour qu'il éprouve pour sa femme trop légère. Sa mère porte des robes à fleurs et sourit aux hommes, à tous les hommes...
Qu'à cela ne tienne ! Célia décide d'essayer d'autres vies. Sa quête va l'entraîner dans des fugues de plus en plus longues, de plus en plus périlleuses. Puisque Célia est malheureuse, elle deviendra Bouton. Bouton est recueillie par une vieille paysanne qui prévient aussitôt ses parents. Bouton malheureuse, elle devient Lumière. Puis Fugue, Manège, Belle et Fraise... son chemin croise enfin, dans le jardin des voisins de ses grands-parents, celui d'un garçon qui ressemble au Petit Prince : Hugo.
Les deux enfants ont dix ans et ils s'aiment, d'un brouillon d'amour qui, Célia en est sûre, recèle le grand secret, celui de la joie. Mais ce n'est pas pour tout de suite car sa grand-mère meurt et sa fragile maman bascule dans la folie.
À treize ans, Célia rencontre Destin. Il est algérien, beau comme un ailleurs. Célia perd sa virginité et se perd encore un peu plus elle-même. L'adolescente passe ensuite des bras de son professeur de français qui veut l'épouser à ceux d'Arthur, un peintre qui ne l'aime pas. Elle a quinze ans et sa quête est devenue errance. À force d'en changer elle ne connaît plus son nom.
Célia pourra-t-elle enfin redevenir Célia, une jeune femme heureuse, tout simplement ?
En racontant sans fausse naïveté, l'enfance et l'adolescence d'une fugueuse, Nelly Harrau signe un roman initiatique capable d'émouvoir un public jeune comme un lectorat avisé.
« Si l'Abbé Prévost, après un sommeil de deux siècles, se réveillait en 2005 et décidait d'écrire non plus la vie de Manon Lescaut mais d'une âme perdue d'aujourd'hui, il n'écrirait pas mieux que Nelly Harrau. »
Thomas Regnier, Le Nouvel Observateur.