Libération de la France

Fondation pour la mémoire de la Guerre d'Algérie, des Combats du Maroc et de Tunisie

« La Mémoire de tous
La mémoire de tout
La Mémoire pour tous »

Trois périodes et trois zones géographiques déterminent le centre de gravité de l'action de la Fondation pour la Mémoire de la guerre d'Algérie, des Combats du Maroc et de Tunisie (FM-GACMT) : 1952-1955 pour la Tunisie, 1953-1956 pour le Maroc et 1954-1962 pour la guerre d'Algérie. La Fondation est née de la volonté de reconnaître les mémoires issues de la guerre d'Algérie principalement, par la loi Mékachéra du 23 février 2005 qui prescrit la création d'une fondation ainsi investie de la mémoire de tous dans un but d'apaisement. En effet, les tensions contemporaines autour de la mémoire proviennent pour une bonne part, de l'incapacité à embrasser toute perspective historique tant sur l'ensemble de ses aspects jugés soit positifs soit négatifs. Désireuse de dépasser la controverse entre histoire et mémoire, la Fondation travaille en s'appuyant à la fois sur son conseil d'administration et son conseil scientifique. Elle cherche à favoriser la recherche historique selon les principes scientifiques de cette recherche et à alimenter le débat sur la présence française au Maghreb, en partant de la conquête coloniale et en y intégrant le présent. Se forgeront alors des outils propices à des discours peut-être plus objectifs et apaisés. La Fondation souhaite que les chercheurs, les étudiants, les citoyens, tant français qu'étrangers sans exclusivité, saisissent l'opportunité d'échanger leurs vues en terrain impartial, de dépasser les difficultés et de travailler ainsi à la réconciliation tant sur le plan de l'Histoire que de la Mémoire.

Le Président de la FM-GACMT

En pratique : La Fondation est un lieu d'échange organisant des Journées d'études, des débats, des conférences. Elle dispose d'un Centre de Ressources documentaires (bibliothèque, archives, fonds photographiques), d'un site web enrichi constamment et d'une base de données, Fennec. Partenaire de nombreux projets mémoriels portant sur de grandes causes comme les Disparus d'Algérie ou les Harkis, elle soutient de même, accompagnant de son expertise scientifique, de nombreux projets éditoriaux (livres ou revues) et décerne chaque année depuis 2017 un Prix d'histoire et Mémoire.